𝟏𝟎 - 𝐀𝐭𝐭𝐞𝐢𝐧𝐝𝐫𝐞 𝐥𝐞 𝐬𝐞𝐩𝐭𝐢𝐞̀𝐦𝐞 𝐜𝐢𝐞𝐥

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Si j'avais su que l'absolution entre ces deux-là allait donner un tel Lemon, je l'aurais probablement écrit depuis déjà longtemps.

Pardonnez-moi encore.

Avec un regard aussi innocent qu'Hannibal Lecter, Jisung foule le sol de l'appartement en dévorant Minho du regard et sans prendre le temps de faire l'état des lieux.

Comment en est-il arrivé là ? Lui, qui ne supportait pas, son aîné, a fondu sur son corps aussi facilement que Lilith elle-même aurait pu violemment mouiller.

Moi, à sa place j'aurais demandé à ce qu'on me munie d'une balle et d'un revolver afin de mettre un terme de la façon la plus honorable qui soit à mon absurdité, ou peut-être à un prêtre, histoire que je me fasse purifier des démons de la luxure que semblaient avoir tranquillement élu domicile dans le petit cerveau de la sainte Nonne que je suis.

Sauf qu'à la manière dont mon intimité grondait devant le spectacle qui s'offrait à présent naïvement à moi comme si le pinceau d'un quelconque libertin à la galanterie fort coquin s'était acharné à idéaliser ma vision du monde d'une bonne couche de tentation charnelle à la Minsungienne, j'allais sans doute finir par périr avant l'heure.

Est-ce possible de trépasser d'une overdose de fantasme visuel ?

Alors que cette question d'ordre existentiel, encore et toujours, m'excaver cruellement l'esprit, je contemplais avec la curiosité d'une religieuse devant son premier film Gonzo (pour les plus aguerris : 3) l'impressionnante musculature de l'acteur Lee, alors que Jisung légèrement éméché avec un sourire farceur aux lèvres se débarrassait de son T-shirt, en le faisant passer par-dessus sa tête.

Le plus jeune déglutit lorsque Minho se téléporta vers lui pour demeurer plus qu'à quelques cruels centimètres de son corps.

Sa main était sur ses joues gonflées et rouges.

Il en caressa la peau et Jisung sentit ses doigts effleurer son ventre, traçant des sillons entêtant tout autour de son nombril avec la grâce d'un patineur artistique en pleine pirouette de la mort avant de descendre vers le boxeur dont il fit claquer froidement l'élastique.

— Han Jisung, quand tu rougis comme ça, souffle Minho d'une voix étonnamment rauque en accentuant l'emprise autour de la taille de son petit ami : tu me donnes des envies peu catholiques.

— Ça tombe bien, je ne suis pas baptisée. Chuchote le plus jeune en passant ses mains sous le t-shirt de son aîné.

Sur ce, Minho plaqua Jisung sur leur ami de toujours...

Le mur.

Retraçant les lignes des hanches de Jisung avec ses mains, Minho prend la base de son cou avec sa bouche. L'autre acteur s'empresse de coller son bassin contre celui de son aîné et en enroulant ses jambes autour de sa taille avec l'ardeur d'un bébé panda avec son bâton de bambou.

Ce qui eut pour effet d'accentuer les frottements de leurs intimités qui se pressèrent, malgré leurs vêtements, l'un contre l'autre en pleine effervescence charnelle.

Poussant, à son tour, Minho pour rejoindre le divan et s'installer sur lui comme un enfant sur les cuisses d'un inconnu, il enfourcha l'acteur Lee à travers leurs boxeurs et leurs entre-jambes, s'entrechoquent avec ferveur. Jisung en profita pour se saisir de la jambe de Minho et de le tirer sans ménagement vers lui. Il déposa un léger baiser sur sa cuisse, faisant provoquer une tornade de frissons tout au long de son corps. Le plus âgé se laissa s'explorer de l'intérieur, en chaleur, avec Jisung et la même détermination qu'un Indiana Jones devant un temple aztèque qui n'attendait plus qu'à être profané par les intrépides sauvages qu'ils étaient.

𝐑𝐎𝐂𝐊 𝐌𝐄 𝐘𝐎𝐔𝐑 𝐋𝐈𝐅𝐄 •  ˢᴷᶻOù les histoires vivent. Découvrez maintenant