Fermeture des Portes de la Capitale ; La survie de Yong'an Compromise 2.
« OUVREZ LES PORTES !
- LAISSEZ-NOUS ENTRER ! »
Les soldats se retirèrent dans la ville forteresse et poussèrent la porte de mille tonnes pour fermer l'accès. Les personnes qui avaient été expulsées par les soldats à l'extérieur retournèrent en courant vers la porte comme une marée noire, tambourinant dessus. Au sommet des tours, les soldats rugirent.
« RECULEZ ! ALLEZ-VOUS-EN ! PRENEZ VOS INDEMNITÉS DE VOYAGE ET PARTEZ VERS L'EST, NE RESTEZ PAS LÀ ! »
Cependant, les réfugiés de Yong'an avaient tourné le dos à leur ville natale, fui leurs terres, et étaient arrivés à la capitale la plus proche. Les portes de la capitale royale s'étaient fermées devant eux, mais s'ils voulaient survivre, ils allaient être obligés de contourner la ville forteresse et de marcher encore plus loin, vers les villes situées plus à l'est.
Le voyage vers la capitale royale avait déjà été ardu et rude, et ils avaient traversé des milliers d'obstacles. Bon nombre d'entre eux étaient déjà blessés ou morts, alors comment pouvaient-ils encore avoir de l'énergie pour continuer ? Même s'ils recevaient tous des indemnités de voyage, des rations et de l'eau, combien de jours supplémentaires pourraient-ils tenir sur la route ?
Chacun de leur visage était sombre, certains traînant leurs biens domestiques, d'autres portant des bébés sur leur dos, certains tenant des brancards. Ils se tenaient et se maintenaient les uns les autres debout, certains couchés sur le sol, ne pouvant plus bouger, et d'autres restaient simplement assis. Des foules et des foules d'entre eux demeuraient devant les murs de la forteresse. Certains hommes plus jeunes avaient encore l'énergie d'être enragés, frappant les portes en hurlant.
« VOUS NE POUVEZ PAS FAIRE ÇA ! VOUS ALLEZ NOUS TUER !
- NOUS SOMMES TOUS DES CITOYENS DE XIANLE, VOUS NE POUVEZ PAS NOUS TUER COMME ÇA ! »
Un des hommes hurla jusqu'à ce que sa voix soit rauque, « Vous pouvez nous mettre dehors, ça n'a pas d'importance, je ne resterai pas, mais pouvez-vous au moins prendre ma femme et mes enfants ? S'il vous plaît ?!! »
Ils étaient comme des fourmis essayant de secouer un arbre ; les portes de la ville forteresse restaient immobiles.
Xie Lian se tenait au sommet de la tour, ses robes blanches flottant au vent ; il franchit le parapet pour regarder en bas. En dehors de la capitale royale, il y avait des têtes sans fin, noires et remuantes, denses et serrées, très semblables aux essaims de fourmis qu'il voyait lorsqu'il jouait dans les jardins royaux quand il était petit.
À l'époque, par curiosité, il avait regardé de plus près et avait tendu un doigt, voulant les toucher secrètement, mais une servante s'était immédiatement écriée, « Votre Altesse ! Ces choses sont sales, vous ne pouvez pas les toucher ! Ne touchez pas ! »
Soulevant sa robe, elle s'était précipitée et avait écrasé toutes les fourmis sous son pied.
Quand ces fourmis étaient vivantes, à part un essaim dense, il n'y avait pas grand-chose à regarder. Après avoir été écrasées en moins qu'un tas de boue, il n'y avait plus rien à regarder.
Au sein des murs de la capitale royale, des lumières remplissaient des millions de maisons, et des sons de musique flottaient dans l'air. Ce seul mur de la forteresse séparait deux mondes complètement différents.
Que les réfugiés de Yong'an qui étaient arrivés après aient été mis dehors était une chose, mais même ceux qui étaient déjà installés à l'intérieur avait été expulsés. Bien que sévère, Xie Lian pouvait en quelque sorte comprendre que cela était dû au fait qu'il y avait eu de plus en plus de frictions entre les réfugiés de Yong'an et les résidents de la capitale royale au cours des derniers mois. En gardant ces hommes à l'intérieur des murs de la ville, il pourrait très bien y avoir une collusion entre l'intérieur et l'extérieur, causant du chaos.
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Heaven Official's Blessing Arc 2 (chap 58 à 88)
FantasiA LIRE AVANT DE COMMENCER !!!!! Chères Lecteurs !! Cette traduction ne vient de mon travail, mais de personne que j'admire beaucoup pour leur travail. J'ai seulement repris les fautes d'orthographe, la syntaxe et la mise en page. Je compte sur vous...