Gabrielle Marshall, jeune photographe de presse, fraîchement sortie de ses études, s'était promis de ne jamais revoir cet homme avec qui elle avait eu une aventure fugace et intense, loin de se douter de qui il était.
Elle allait très vite regretter...
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Je sors de la salle de bain, une serviette autour de ma taille et me fait couler un café. Quand j'ouvre le frigo pour me servir un jus, mes yeux relisent le mot qu'elle m'a laisser plutôt sur le fauteuil passager de mon Audi et que j'ai afficher sur le frigo.
Gabi, Gabi...
Merci pour cette nuit et à jamais. Gabrielle =)
Elle a laissé un mot. Un sourire m'échappe. Cette femme à un je ne sais quoi intrigant. Je ne suis pas près de l'oublier. Elle et moi c'était... Inexplicable et je dois dire que c'était extras. Je crois que si elle n'était pas partie au petit matin j'aurais été capable de lui demander de la revoir. J'ai aimé le temps que nous avons passé ensemble. Son sens de l'humour...
Dieu !
Elle m'a bien faire rire. J'aurais vraiment aimé pouvoir la revoir, mais il faut croire qu'elle en avait décider autrement.
Le destin Jung ! Le destin !
Je pousse un court souffle amuser et laisse le mot accrocher au frigo. Sans attache, c'est bien la premier fois qu'une femme insiste autant. C'était agréable, sans prise de tête et très divertissent pour le coup. Son cul contre le volant, m'arrachant des éclats de rire quand elle claxonnait par inadvertance.
Mais le plus atypique dans l'histoire c'est elle. Cette femme est faite un truc et je n'arrive pas à mettre le doigts dessus. Je demanderais à Dick, je suis sûr qu'il la connait, il connait tout le monde ici.
Gabrielle.
Ce prénom roule sur ma langue tel un bonbon à la menthe. Elle est rafraichissante, pleine d'énergie et d'assurance. Et elle à la langue bien pendu ! Sans mauvais jeu de mots ! Je pense à croire que nous serons amenées à nous revoir. Je me caresse les lèvres en repensent à cette nuit.
Elle est pleine de surprise.
***
À peine arriver, le nez dans ma tablette à lire les deniers retour du magazine du mois dernière, j'annonce une réunion.
— Renions dans 15 minutes.
J'entre dans mon bureau, me posse sur ma chaise et délaisse mon portable après avoir finis de lire le plus gros des retours. J'ouvre mes mails et jette un coup d'œil à ma montre. 8:15 a.m. La nouvelle photographe de presse devrait bientôt arriver. Espérons que celle-ci sera à l'heure. Rose Taylor, la directrice du journal ne m'a pas laissé le choix. Ça fait six mois que je suis revenue à New-York et entre elle et moi ce n'est pas l'amour fou. Mes méthodes sont peu orthodoxes, mais ça porte ses fruits, alors elle s'en contente.
J'ouvre un mail de ma boss et découvre le CV de notre nouvelle photographe de presse ainsi que le contracté. Je m'enfonce dans mon siège, caresse ma lèvre inferieure, un rictus au coin de la bouche. J'y coirs pas !
진짜 ? (Sérieux ?)
Je relis plusieurs fois le nom et prénoms, fixe incrédule la photo et j'ai du mal à en croire mes yeux. Je me mords la joue, me lève et lance l'impression de son CV de son contrat de travail. Il faut je le lisse avant qu'elle n'arrive. Une fois lancé, je me lève et réceptionne les pages à l'imprimante dans l'open space.
Comment peut-elle être notre nouvelle photographe de presse ? Ai-je raté un épisode ? Je crois aux coïncidences, mais là... Je ne pensais pas la voir aussi vite, surtout après cette nuit. Je secoue la tête en poussant un court souffle amusé. Cette femme est surprenante ! une fois que l'impression est finie je retourne à mon bureau pour le lire tranquillement. Je jette un œil à ma montre.
8:20 a.m.
D'un instant à l'autre Gabriella sera aussi surprise que moi.
Je dépose le CV et le contrat sur mon bureau, me débarrasse de mon manteau. Je n'arrête pas de regarder sa photo, comme si à force de la fixer ça allait répondre à mes question. Je m'assoie dans mon siège et me tourne vers la baie vitre, afin de feuilleter tranquillement.
Elle sort d'une école prestigieuse de journalisme, a eu l'obtention de son diplôme professionnelle de photographie, à un père qui travail pour une grande marque de vêtement, Ralph Lauren, parle environ trois langues. Elle a fortement été recommander par plusieurs de ses professeurs de sa fac. Je passe une main dans mes cheveux et fixe encore de longue minute sa photo. Intelligent, créative... Sensationnelle !
Gabrielle Marshall, toi qui ne voulais pas me revoir tu vas être déçus !
Je lis ensuite le contrat, prend connaissance de certains points, notamment une close que je n'avais jamais vue au paravent. Pour les jours de repos. Elle aurait des repos réguler tous les mois dans la même tranche de semaines d'environs quatre jours. Le pourquoi du comment n'ai pas préciser, mais cette demander à été demander par un psychologue. Il n'y a pas plus d'information, ça reste mystérieux et sans explication.
Etrange... Intriguant... Ça semble lui ressembler !
— Monsieur Park ?
Je sursaute presque alors que j'étais perdu dans mes pensées. Je me tourne vers mon interlocuteur, Mademoiselle Black, la secrétaire de rédaction.
— Oui Marie ?
— James de l'accueil arrive avec mademoiselle Marshall.
— Juste à l'heure ! Merci Marie !
J'humecte mes lèvres et me tourne vers la baie vitrée. Je me demande comment elle va le prendre. Va-t-elle fuir ? Démissionner ? Ou bien m'éviter et faire comme si on ne se connaissait pas ?
Au fond de moi je suis tout exciter de la revoir. Pour une fois que je tombe sur une fille intéressante ! Loin des femmes avec qui j'ai pu coucher depuis mon arriver à New York, mon retour en Amérique, après une année sabbatique passée dans mon pays natal à aider ma mère et mon père avec leur commerce.
Ai-je le droit de me réjouir de la revoir aussi vite ? Oui ! Que vais-je faire ? Je n'en sais rien, mais le destin semble avoir des plans pour nous. Et je ne suis pas sur que Gabi soit en accord avec ça.
Je pense que cette nouvelle rencontre risque d'être intéressante, mais cela risquer de nous attirer des problèmes si notre aventure viens à se savoir.
Je suis sortie de mes penser quand on frappe à la porte. J'invite la personne à enter et prend un air assurer, professionnelle. Commençons avant par savoir comment elle se comporte face à moi en me découvrent, j'aviserais après.