J'ai épousé un millionnaire. H.S

Chapitre 14

NDA : Je suis véritablement désolé pour cette énorme retard, par conséquent pour me rattraper je poste 2 chapitres.

Toutes mes excuses.

Et merci a tout ceux qui commentent et qui votes, sa me fait vraiment plaisir et je dois dire que sa me donne l'envie de continuer. Je vous Kiff !

XxBisousxX

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"L'amour c'est comme un elastique tendu par 2 personnes, quand l'un part l'autre a mal."

Le matin suivant, je descendis dans la cuisine avec un sourire sur mon visage.

Harry me retourna mon « bonjour » distraitement - je n'étais pas sûre de ce que j'attendais qu'il dise, mais ce n'était certainement pas ce qui sortit de sa bouche ensuite.

« La nuit dernière, dit-il. On ne peut pas... on ne peut pas laisser ça se renouveler.

- Qu'est-ce que tu veux dire ? » Je savais exactement ce qu'il voulait dire, mais je ne voulais pas y croire.

- On ne peut pas franchir les frontières comme ça, dit-il. Nous sommes dans un arrangement professionnel. Ce n'est pas vraiment... C'est une mauvaise idée de laisser les choses se mélanger comme ça.

- Je pensais que tu étais d'accord, que ça ne t'importait pas. »

Ses yeux semblaient tristes, mais déterminés. Je savais que je n'allais pas pouvoir le convaincre du contraire, mais je ne me le pardonnerais jamais si je n'essayais pas.

« Maddy, je suis désolé. Je sais que c'était sympa. Ce n'est pas personnel. Tu es très mignonne. Je passe un bon moment quand nous sommes... ensemble. Mais ça ne peut pas se reproduire. On doit se contrôler. »

Je voulais crier.

Je voulais me battre contre lui, le mordre, le frapper, lui jeter des objets - je voulais faire des choses irrationnelles qui me venaient à l'esprit, mais au lieu de ça je restai plantée là, sans bouger, le fixant. Acquiesçant.

Il me regarda un moment, attendant que l'autre chaussure tombe. Mais je ne lui donnai pas satisfaction.

« Ok », dis-je dans la voix la plus neutre que je pouvais.

Je me retournais et disparaissais dans mon studio, où je m'employai à gribouiller si fort dans un nouveau bloc de papier que je fis un trou à travers cinq feuilles avant que je m'arrête.

Après ça, les choses étaient très calmes. Nous parlions rarement, nous esquivant dans les pièces principales et dormant à trois mètres l'un de l'autre. Dieu merci pour cet énorme lit. Je commençais à penser que les choses allaient simplement rester comme ça pour toujours - enfin, pas pour toujours. Pour le reste de l'année en tout cas.

J'appris à redouter les weekends. Les choses n'étaient pas si mal toute seule, mais je ne pouvais même pas me concentrer sur mon art quand je savais qu'il était dans l'appartement.

Heureusement, il commençait à passer de plus en plus de temps loin de la maison, même quand il ne travaillait pas. Je ne demandais jamais où il était. Quelques fois, il n'était même pas de retour quand j'allais me coucher.

Un lundi matin, je descendis pour constater qu'il était encore dans la cuisine. Merde. C'était les vacances. J'avais complètement oublié. J'essayais de regarder ailleurs et passais devant lui pour aller au frigo, mais je pouvais sentir ses yeux sur moi et je savais qu'il était sur le point de dire quelque chose.

Il dit, froidement et délibérément : « Est-ce que ce serait trop te demander de laver ta vaisselle une fois que tu as fini ? »

Je claquais la porte du frigo. « Est-ce que tu fais référence au seul bol que j'ai laissé dans l'évier la nuit dernière ?