Chapitre 5

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REPRISE DU LIVRE "J' ai épousé un millionaire." DE MELANIE MARCHANDE.

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''Never say goodbye, cause saying goodbye means going away and going away means forgetting.''

Je n'étais pas sûre si c'était la lumière du soleil ou les bruits venant de la cuisine qui me réveillèrent. Je me tirais hors du lit et le long du couloir jusqu'à la salle de bain avec quelques difficultés ; j'avais finalement été capable de m'endormir après des heures à fixer le plafond dans le noir, mais n'avais pas du tout eu un sommeil décent.

Après une douche rapide, je me sentais légèrement plus humaine. Je m'enveloppais dans un épais peignoir moelleux et marchais le long du couloir vers la cuisine. Harry se retourna quand il entendit un des tabourets de l'élégant bar du petit déjeuner trainé sur le sol.

Il portait un jeans et un t-shirt qui disait quelque chose à propos d'une course ludique d'entreprise en 2008. Donc il savait s'habiller comme une personne normale. C'était encourageant.

J'avais juste espéré ne pas saliver à cette simple vue.

Enfin, peut-être que j'avais simplement faim.

« Bonjour », dit-il me souriant. Ses yeux regardèrent de haut en bas plusieurs fois, comme s'il ne s'était pas attendu à me voir arriver au petit déjeuner en peignoir. Mais qu'est-ce qu'il croyait, on allait être mariés bientôt, non ?

« Salut », dis-je. Ses cheveux retombaient librement sur son front, je ne pouvais m'empêcher de fixer, voulant les remettre en ordre. « J'aime ton... t-shirt ».

J'avais presque dit pantalon. Clairement, je devais garder la bouche fermée.

« Merci », dit-il, prenant le compliment avec autant d'élégance que quelqu'un puisse le faire. « Comment veux-tu tes œufs ?

- Bien cuits, je crois ». Je ne pouvais pas me rappeler la dernière fois que j'avais mangé des œufs que je n'avais pas préparés pour moi. Il s'avéra qu'il les fit juste comme je les aimais - gluants mais pas liquides, les blancs n'étaient pas crus. Pendant que je plongeais mon toast dans le jaune, je le regardais manger la frittata qu'il avait fait pour lui. Il y avait un véritable arc-en-ciel de légumes coupés mélangés ensemble, presque plus qu'il n'y avait d'œufs. Pas de toast. Donc c'était comme ça qu'il gardait la ligne. Pour une raison inconnue, j'avais toujours imaginé qu'il était ce genre de personne qui peut manger absolument n'importe quoi et ne jamais prendre un kilo. C'était réconfortant de savoir qu'il avait un côté humain après tout.

Après le petit déjeuner, je m'habillais dans les vêtements étonnamment décontractés qu'il avait choisis pour moi, et nous nous installâmes dans le salon. Harry sortit un petit calepin et un stylo.

« Nous avons besoin d'avoir notre histoire réelle sur certains points de notre relation, dit-il. Puisque nous vivons ensemble et agissons comme un vrai couple, nous devrions être capables de donner des réponses sincères à la plupart des questions. Mais il y aura des questions sur le début de notre relation, à propos de choses très personnelles qu'on pourrait ne pas savoir l'un de l'autre. Ce sera sur ce genre de questions qu'il sera difficile de faire semblant. Quand l'entretien arrivera, s'ils te posent une question difficile que nous n'avons pas préparée, dit simplement que tu ne sais pas ou que tu ne te rappelles plus les détails de ce qu'ils te demandent. N'essaye jamais de deviner ou d'inventer quelque chose. »

J'acquiesçais. La simple pensée de l'entretien me rendait déjà nerveuse, même si c'était dans des mois et des mois.

« Tu vas probablement devoir décrire les meubles, la disposition et la décoration de cet appartement, dit-il. Mais ça ne devrait pas être trop difficile au bout d'un moment. Quand c'est ce genre de questions, fais attention d'être précise mais pas trop non plus. Tu ne dois pas non plus donner l'impression d'avoir répété.

J'ai épousé un millionnaire. H.SOù les histoires vivent. Découvrez maintenant