Gabriel titubait jusqu'à l'homme, s'approchant de plus en plus jusqu'à discerner l'homme qui hantait ses pensées.
L'homme le regardait, adossé au mur, un sourcil haussé en voyant l'état de Gabriel."Monsieur Attal ?"
Gabriel rit, il ne savait même pas pourquoi, mais il riait tellement fort qu'il en eu les larmes aux yeux. Il sentait le regard remplis d'incompréhension de l'homme en face de lui, celui-ci se décollant du mur pour s'approcher de lui.
"Encore vous.. vous me suivez ? C'est hyper glauque monsieur Berdalla.. non, Bardella."
L'homme haussait à nouveau les sourcils, glissant ses mains dans ses poches en regardant le plus petit d'une manière indescriptible.
"Vous avez bu ?"
Gabriel fronçait les sourcils, posant ses mains sur ses hanches en le regardant.
"J'ai pas bu, seulement de l'eau.. aromatisée."
Il l'entendit soupirer, se passant une main dans les cheveux.
Gabriel plissait les yeux, regardant l'homme avec suspicion."Qu'est-ce que vous faites devant chez moi ? Si vous vouliez essayer de piquer des documents top secret je vous ai dit que j'étais armé, n'essayez pas!"
Jordan sourit, riant légèrement a la "menace" de l'homme.
"Je n'oserais pas monsieur Attal, vous me faites bien trop peur pour que je puisse me confronter à vous."
Gabriel prit un air fier, ne décelant pas l'ironie dans la voix de l'homme.
"Ah! Je le savais, vous avez peur de moi depuis le début, c'est pour ça que vous êtes bizarre."
Il récolta un haussement de sourcil.
"Je suis bizarre ?"
Gabriel le regardait comme si c'était évident.
"Bah oui, vous êtes tout le temps là où je suis et vous passez votre temps à me provoquer, vous êtes hyper glauque comme mec, je comprends pourquoi vous avez pas de copine."
Il soupira faussement tandis que Jordan s'étouffait avec sa salive, complètement décontenancé par le changement de personnalité de l'homme.
L'alcool fait des ravages, visiblement."Ou alors.."
Gabriel sourit, s'avançant vers l'homme avant de tirer sur sa cravate, ramenant son visage à hauteur du sien, son regard rencontrant celui, surpris, de l'homme.
"Est-ce moi qui vous fait perdre la tête ?"
Il n'y eu aucun bruit pendant plusieurs longues secondes, les deux hommes se regardant chacun droit dans les yeux. Gabriel souriant en coin, peu ou pas conscient de ses paroles, et Jordan, ne sachant pas quoi répondre, perdant pour la première fois ses moyens devant le premier ministre.
"Vous n'êtes pas conscient de ce que vous dites monsieur Attal, vous feriez mieux de rentrer."
Il tentait de se redresser, bousculant légèrement Gabriel au passage qui, dans son état actuel, ne pouvait déjà pas tenir sur ses deux jambes. Alors garder l'équilibre face à une bousculade était beaucoup trop lui demander.
Il se sentit partir en arrière, simplement pour être maintenu avec force par la main de l'homme en face de lui.
Il sentit son bras glisser autour de sa taille, le soutenant d'une seule main comme s'il ne pesait rien, le maintenant contre lui pour être sur qu'il ne perdre pas l'équilibre."Bordel mais faites attention!"
Le premier ministre haussa un sourcil, riant en n'étant absolument pas dans un esprit sérieux.
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le poids du monde
Romancede la haine à l'amour, il n'y a qu'un pas, ou qu'un seul débat. cette histoire contient des sujets sensibles et matures, je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que vous lisez, s'il vous plaît faites attention.