24

13.1K 540 2.2K
                                    

!Diclaimer!
Pour le bien de l'intrigue, le passé des personnages peuvent être modifié ou bien complètement inventés.
Ne soyez pas surpris si certains passages ne sont pas tirés de la vie réelle.
Je rappelle que cette histoire est une fiction qui n'a en aucun cas pour but de vous inciter à suivre un partis plus qu'un autre.
Ne mélangez pas politique et fiction, gardez les idées claires.
(ou un cap clair.)
Bonne lecture!

Jordan regardait Gabriel.
C'était la première fois qu'il le revoyait depuis presque un an, la dernière fois étant le trajet en avion qu'ils avaient partagés.
Il ne pouvait s'empêcher de le fixer, l'observant parler avec son équipe, semblant se préparer au débat qui allait bientôt faire rage entre eux.
L'aura qu'il dégageait était différente de leur dernière rencontre, et Jordan ne pouvait passer à côté de cela.

La complicité qu'il avait ressentie entre eux lors de ce fameux trajet était indescriptible.
Et quand bien même il sentait que cette complicité était toujours là, l'adversité prenait le dessus, du moins du côté de Gabriel.
Les regards qu'il lui lançait n'étaient plus les mêmes, ses pupilles teintées d'une colère cachée.
Jordan aurait dû ressentir la même colère à son égard, il aurait dû pouvoir s'empêcher d'admirer l'homme pendant plus d'une seconde.
Mais il n'en était pas capable.

Parce que malgré tout ce qui les opposaient, malgré qu'ils soient des concurrents directs et qu'ils risquent de le rester pour toujours, Jordan était indéniablement attiré par son aîné.
Il l'attirait d'une manière qu'il ne pourrait même pas décrire, d'une manière qui lui donnait l'envie de passer le reste de ses jours à l'observer, à noter chaque détails de sa personnalité.
C'était la première fois qu'il ressentait une attirance aussi forte pour quelqu'un, et surtout pour un homme.
Malgré l'envie qu'il ressentait d'aller parler à l'homme, les mots de son père résonnaient dans sa tête.

Tu me dégoûtes Jordan.

Ils résonnaient en lui à chaque fois que ses pensées s'égaraient un peu trop sur l'homme présent à quelques mètres de lui, lui rappelant à quel point son père serait déçu de lui s'il pouvait entendre ces fameuses pensées.
Il ne pouvait pas penser à l'homme de cette manière.
Il n'avait pas le droit.
Parce qu'un homme ne peut pas apprécier un autre homme de la sorte.

Gabriel patientait, il ne savait combien de temps cela faisait qu'il était dans le dressing de l'homme, étant donné qu'évidemment, il avait laissé son téléphone dans ses vêtements de la veille.
Il pouvait entendre les voix étouffées de Jordan et Marine Le pen, celle-ci semblant hausser le ton à certains moments.
Il se demandait bien ce que les deux pouvaient se dire.
Soudain, il entendit la porte d'entrée claquer, puis le silence revint dans l'appartement.
Il attendit, pendant plusieurs minutes, mais Jordan ne revenait pas.
Alors il prit l'initiative de sortir du dressing, faisant attention à ne pas faire trop de bruit juste au cas où la femme serait encore présente.

La première chose qu'il attrapait fut son téléphone dans la poche de son pantalon de la veille.
Ses messages étaient évidemment remplis de menaces, d'insultes venant du président, qui devait certainement être dans une colère noire depuis qu'il l'avait repoussé la veille avant de s'enfuir.
Mais la seule chose qui attira son regard fut un message sur Instagram ;

jordan bardella :

Quelque chose d'urgent est arrivé, je n'ai pas eu le choix de partir avec elle, excuse moi.
Il y a de quoi manger dans le frigo, sert toi, tu peux utiliser la salle de bain aussi.
Pense à nettoyer tes blessures, le double des clés sont accrochés dans l'entrée.

le poids du mondeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant