"Non mais revenez ici monsieur Bardella je suis très sérieux, de quoi est-ce que vous parlez ?"
Gabriel se retrouvait à suivre l'homme, tentant de ne pas le perdre de vue à travers la foule présente dans la salle de réception.
De quoi est-ce qu'il parle ?"Vous allez me suivre jusqu'au toilettes monsieur Attal ? Je n'aurais jamais pensé que vous seriez ce genre d'homme."
Gabriel voulait l'étrangler.
Il l'entendait rire, s'amusant visiblement de la situation, jetant des coups d'œil à Gabriel de temps à autres."Ne changez pas de sujet ! Vous ne pouvez pas dire un truc comme ça et partir ensuite !"
Ils s'éloignèrent petit à petit de la foule, Jordan s'avançant dans les couloirs de la résidence, Gabriel sur ses talons.
Le premier ministre semblait déterminé à ne pas se laisser avoir cette fois.
L'homme ne s'échapperait pas après une phrase de ce genre.
Il accélérait le pas, attrapant le poignet de l'homme pour le retenir."Mais répondez moi bon sang !"
Jordan s'arrêtait dans sa marche, se tournant vers Gabriel en souriant, visiblement amusé.
Il jetait un coup d'œil à la main du plus petit sur son poignet, avant de lui rendre la pareille, attrapant à son tour son poignet, le tirant dans une pièce inoccupée non loin.
Il refermait la porte, se tournant ensuite vers Gabriel en soupirant légèrement."Vous êtes vraiment bruyant comme homme."
Gabriel le regardait, riant amèrement en l'entendant.
"C'est vraiment culotté de votre part, vous le savez ?"
Il aperçu l'homme sourire, se dirigeant vers un des placards de la pièce.
"Enfin bon, ce n'est pas le sujet. Je veux savoir de quoi vous parliez tout à l'heure."
Jordan le regardait, les mains dans les poches et un sourcil haussé en riant doucement.
"Drôle de façon de demander poliment quelque chose, mais soit."
Gabriel attendait simplement, fixant l'homme du regard comme si celui-ci pouvait s'échapper à nouveau.
"Vous ne vous rappelez réellement de rien ?"
"Je ne sais même pas de quoi vous parlez."
"Vous ne vous rappelez pas être revenu complètement bourré chez vous il y a quelque jours ?"
Gabriel avait finalement changé d'avis.
Il aurait bien aimé ne jamais avoir posé cette question, si l'homme parlait réellement de la soirée à laquelle il pensait.
Il ne répondait pas, ce qui fit rire l'homme en face de lui."Si j'en crois votre visage, vous semblez vous en rappeler."
Il prit une bouteille dans le placard, attrapant un verre sur le bureau avant de se servir un fond de whisky, jetant un coup d'œil à Gabriel.
"Je vous sers ?"
Celui-ci croisait les bras, secouant négativement la tête.
"Non merci, je ne me permettrais pas de piquer l'alcool des gens, personnellement."
L'homme rit, portant le verre à ses lèvres avant de répondre.
"Je connais très bien la personne qui possède cette propriété, ne vous en faites pas pour ça."
Gabriel hochait la tête, pas réellement convaincu.
"Ou en étais-je ?"
Il sourit, s'adossant au bureau.
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le poids du monde
Romancede la haine à l'amour, il n'y a qu'un pas, ou qu'un seul débat. cette histoire contient des sujets sensibles et matures, je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que vous lisez, s'il vous plaît faites attention.