Je ferme les yeux et je vois
Que les poules ont des dents,
Les perroquets et les oies.
Les mêmes que les enfants.
J'entends le bruissement du vent.
Chut ! Il murmure au courant,
Aux mûres , aux figuiers, aux savants,
Aux flétans et aux tyrans.
Et au loin la montagne gronde, s'éveille,
Frémissent les arbustes pleins de groseille,
L'écureuil, la grive et le merle,
Emportant avec eux quelques perles.
Même les ronces renoncent en chemin,
Elles demandent asile aux lapins,
Qui se sont terrés depuis des lustres
Et qui n'ont plus de place pour ces rustres.
La peur aux confins des bois,
Les jeunes cerfs aux fins bois
Ont désertée les feuillages de l'orée,
Pour s'en aller au cœur de la forêt.
La rumeur se répandit assez vite,
Elle mit la nature en panique.
Quand vinrent les bipèdes apathiques
Il ne restait plus que les parasites.
S-C
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La Salvatoride - Histoires & Élégies
Poetry"de la mythologie à l'histoire de cœur magnifiée..." Car la poésie est l'orfèvrerie des mots, et que cette dernière est la rêverie qui guérit les maux, en voilà un recueil complet plein de syncrétisme. Des poèmes d'il y a quelques années, des plus...