Progrès

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    Je ferme les yeux et je vois

Que les poules ont des dents,

Les perroquets et les oies.

Les mêmes que les enfants.


J'entends le bruissement du vent.

Chut ! Il murmure au courant,

Aux mûres , aux figuiers, aux savants,

Aux flétans et aux tyrans.


Et au loin la montagne gronde, s'éveille,

Frémissent les arbustes pleins de groseille,

L'écureuil, la grive et le merle,

Emportant avec eux quelques perles.


Même les ronces renoncent en chemin,

Elles demandent asile aux lapins,

Qui se sont terrés depuis des lustres

Et qui n'ont plus de place pour ces rustres.


La peur aux confins des bois,

Les jeunes cerfs aux fins bois

Ont désertée les feuillages de l'orée,

Pour s'en aller au cœur de la forêt.


La rumeur se répandit assez vite,

Elle mit la nature en panique.

Quand vinrent les bipèdes apathiques

Il ne restait plus que les parasites.


S-C

La Salvatoride - Histoires & ÉlégiesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant