Je désire la paix,
Et elle ne passera
Jamais par le sang,
Ou même par l'épée.
Mais dans l'opéra,
Et l'encens dansant.
Les cordes du violon,
Le glissement du temps
Sur la symphonie.
Les pleurs du génie,
Devant les titans
Huant le félon.
Le calme dans le vent,
Les chants du couvent
Par dessus la lice,
La pie qui s'immisce
A ce pieux concert,
Joyeux petit air.
Et la main d'une femme,
Sa chevelure brune,
La douceur d'une dame,
Le violet des prunes,
Le rouge des cerises,
Aux saveurs exquises.
Le papier ivoire,
Qui s'anime au gré
De mes belles histoires,
De mes simagrées.
Enfin le soleil
Qui à chaque réveil,
Irradiant les cieux,
Chatoie dans les yeux
Et rayonne dans les cœurs
De mon frère et mes sœurs.
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La Salvatoride - Histoires & Élégies
Puisi"de la mythologie à l'histoire de cœur magnifiée..." Car la poésie est l'orfèvrerie des mots, et que cette dernière est la rêverie qui guérit les maux, en voilà un recueil complet plein de syncrétisme. Des poèmes d'il y a quelques années, des plus...