Chapitre 23

1.1K 75 0
                                    

Dan

-Et là, il prend le tuyau et il arrose la maison qui est en feu, tu vois ?

-C'est un pompier aguerri, commenté-je.

Assis sur le lit de Lio, je regarde les pages de son héros préféré défiler sous mes yeux tandis qu'il m'explique son contenu. Ce petit est à croquer. J'aurai adoré avoir un garçon après ma loupiotte mais la vie a fait que je n'ai rencontré personne avec qui j'aurai aimé établir une nouvelle vie de famille. Alors, quand le fils de mon date a réclamé ma présence, j'ai accepté avec joie.

-Et là, il sauve un enfant et le ramène à son papa.

Je regarde le pompier miraculeusement sortir un enfant d'un puit avant de le tendre à son père.

-Toi aussi t'es papa ? me demande alors Lio.

-Oui, je suis le papa de Marie que tu as vue à la fête foraine.

-Moi, bah mon papa, il est pas là.

Je regarde le petit garçon une seconde, en fronçant les sourcils. Toujours concentré sur son livre, il poursuit d'une voix penaude :

-Maman a dit qu'il était puni et qu'il avait pas le droit de me voir.

Ces mots me font tiquer. Qu'entend-il par là ? Son père n'a-t-il aucun droit de garde sur son fils? Et pourquoi?

-Alors, Djeco a encore fait des miracles ? nous interrompt Nath qui vient d'apparaître à l'embrasure de la porte.

-Ce pompier en a vécu des choses, je n'ai encore jamais dû sauver un crocodile de la noyade, lui dis-je.

Nath me lance un sourire taquin.

-Peut-être un jour qui sait, on trouve de sacrés spécimens dans le Lez, vous savez.

Je ris doucement puis Nath s'approche de son fils pour venir lui faire un bisou sur le front :

-Allez mon cœur, au dodo, maintenant.

Cette fois, le petit qui commence à piquer du nez, ne bronche pas.

-Tu vas petit-déjeuner avec nous, Dan ? me demande-t-il.

Je souris à cette question.

-Je dois retrouver ma fille demain mais peut-être une autre fois.

Le petit a l'air déçu, ce qui me réchauffe le cœur, puis je me résous à le laisser dormir.

-Bonne nuit, mon cœur !

-Bonne nuit !

Nous redescendons puis passons à table. Nath nous a préparé une ratatouille et une daurade. Nous discutons de tout et de rien, enfin surtout des enfants, jusqu'à ce que nos bouches se retrouvent pour ne plus se quitter. Nous finissons dans sa chambre et cette fois, plus rien ne nous arrêtera. Du moins, je l'espère.

A califourchon sur moi, Nath me dévore et me déshabille comme une damnée, ce qui n'est pas pour me déplaire. Elle passe ses mains sur mon torse et mes abdos avec appétence tout en m'embrassant langoureusement. Qu'elle prenne les commandes, ça me va parfaitement. Mon membre arrive très vite au point de non retour.

Elle déboutonne mon pantalon pour en sortir mon sexe endurci. Elle le regarde, les yeux fiévreux, la bouche entrouverte. Elle aime ce qu'elle voit ? Très bien. Ma belle avocate retire sa robe puis son tanga avant de s'affairer à coulisser sur mon membre et putain, que c'est bon ! Je ne sais pas si je vais tenir longtemps. Sa taille généreuse et ses seins recouverts d'un tissu en dentelle rouge tandis que son vagin trempé me prend d'assaut sont en train de me rendre dingue.

ConsumésOù les histoires vivent. Découvrez maintenant