Dark Souls

⁰³

'Elijah

🌘

Il y a plusieurs choses que je déteste dans ce bas monde; les gens qui mangent la bouche ouverte, quand on me dérange entrain se dessiner.

Mais l'ultime chose est Rowan.

Cet enfoiré et sa bande.

Deux me retienne contre le mur des douches, pendant que leur chef terrorise un nouveau. Je fixe le brun avec haine. Lui dire que je pense de lui. Mais je suis réduit au silence; ma bouche étant entravée par un tissu.

La seule chose que je puisse faire c'est me débattre et imaginer comment je vais lui rendre l'appareil.

Comment je me suis retrouvé dans une telle situation ?

J'ai entendu du bruit dans les couloirs; des personnes qui ricanne. Alors je me suis levé pour aller vérifier, je l'es suivit jusqu'aux douches. Jimmy, le nouveau. Pris au piège par trois types, ça m'a pas plu. J'ai couru à son secours. Et comme un débutant je me suis fait piégé à mon tour.

Maintenant, je ne peux pas aider Jimmy.
Et ça me fou la rage. J'essaye encore de me libérer, ils me lâcheront peut-être par fatigue.

Le regard de Rowen passe sur moi, avec un sourire malicieux. Il laisse Jimmy tombé au sol, tremblant et trempé.

- Franchement Reyes, pourquoi tu peux pas t'empêcher d'aider les nouveaux. Tu le sais pourtant, c'est un passage obligatoire.

D'où? Quand les personnes rentrent ici, ils sont déjà dans la plus part du temps mal en point. Traîné de force ici. Ils n'ont pas besoin d'un bizutage en plus.

Je me foudroie du regard, mon corps tente de lui sauter dessus mais rapidement les gars me replaque contre le mur.

Rowan n'a qu'un an de plus que moi, il était déjà là à mon arrivé. Je suppose qu'il fait du mal aux autres pour soulagée sa propre douleur. Sauf que ça ne marche pas, la douleur ne s'en ira pas. Pas comme ça.

Tandis que ma douleur s'est transformée en rage, cette force me premet de protéger ma personne et les autres. Surtout les autres.

Il s'approche délicatement vers moi, ses pas sont précisément bien calculé. Il me connaît assez bien pour savoir comment me mettre en colère, me blessé.

À ses risques et périls. Mais aux miens également.

Sa main vient se placer sur mon joue, là où il y a mon hématome. Il sait où, comment et pourquoi je me le suis récolter.

Son contrat sur ma peau meurtrie me donne des frissons, mes yeux ne le quitte pas. Les siens non plus, ses yeux dépourvu d'humanité. Comme nous tous ici. Nous sommes que des bêtes enfermés contre notre gré. On est tous égaux ici et pourtant il se sent supérieur avec sa meute de bons toutous obéissants.

Puis sa deuxième mains vient sur mon autre joue, pour y enlever le tissu. Je remu ma langue avant de cracher :

- Va te faire foutre enculé ! J'vais fracassé ta gueule tellement fort que tu vas me supplier d'arrêter en chialant comme une fillette !

Il a mouvement de recule, car je ne mens pas. Je lui rendrais l'appareil tôt ou tard, et en plus de tout ça il sait de quoi je suis capable. Pourtant je ne suis pas fier de cette violence qui habite en moi. 

Ce petit connard a quand-même pris le risque, je sais pas s'il aime que je le cogne ou alors il est complètement stupide.

- Je te conseille vivement de dire à tes gars de me lâcher avant que je te noie dans les choittes.