PATRONA

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- PATRONA -

MICHAEL BAKER

- skip de quelques jours -

Je ne suis pas retourné voir Gabriela depuis mais je lui ai téléphoné, elle est sortie et elle va mieux mais j'en suis pas convaincu.

Avant-hier, Martina a déposé sa démission au près de Marco.

Ça me surprend pas, elle est du genre à se mettre dans des états exagérés pour rien.

Marco nous a trouvé un nouvel employé.

Les médecins m'ont appelé, il faut que je fasse un choix pour mon père...

Actuellement, je suis devant Sánchez Empresa, adossé a ma voiture.

Gabriela devrait en sortir d'une minute à l'autre.

Elle n'est pas au courant que je suis là, d'ailleurs je sais même pas ce que je fais là... Disons que c'est pour voir comment elle va.

? : Je vous inviterai un jour, vous m'appeler et je serai devant votre porte !

Un rire familier monte à mon ouïe.

Je détache mon regard de mon téléphone, Gabriela vient de sortir de l'entreprise avec un homme.

Il m'est inconnu mais il a l'air de la draguer.

- Désolé pour toi, elle est déjà invité. dis-je en m'approchant d'eux.

Gabriela : Michael ? Qu'est-ce que tu fais là ?

- Dégage. dis-je en regardant l'homme.

Il regarde Gabriela quelques secondes et fais demi tour.

Gabriela : Cava pas ?

- Tant que tu porteras mon enfant, aucun homme ne t'approcheras. T'es pas une mère porteuse.

Gabriela : Facile à dire quand c'est pas toi qui le porte.

- Arrête de faire semblant, je sais que tu sais que c'est fini avec Martina.

Gabriela : Quoi ? Déjà ? dit-elle en souriant.

- Tchip.

Gabriela : Sinon, pourquoi t'es là ?

- Pour voir comment tu vas.

Gabriela : T'aurais pu m'appeler.

- Oui mais je voulais voir de mes propres yeux. T'es venue en voiture ?

Elle secoue négativement la tête.

- T'es venu à pieds ?

Gabriela : Les médecins disent que c'est considéré comme une activité physique.

- Si tu voulais une activité physique, fallait m'appeler. marmonnait-je.

Gabriela : T'as dis quoi ?

- Rien. Bon, je te dépose ?