OMEGA

Prologue

Bonjour à tous,

Je suis sur le point de commencer une petite histoire et j'espère qu'elle saura vous plaire. N'hésitez pas à partager vos avis, cela ne pourra que contribuer à son amélioration. Je vous souhaite une bonne lecture.

J'étais paralysé, incapable de bouger, comme figé sur place. Ma respiration était saccadée et mes mains tremblaient devant la scène qui se déroulait sous mes yeux. J'avais surpris celle que je considérais comme une sœur depuis mon enfance dans les bras du garçon que j'aimais.

— Ella ! commença Shaun. Laisse-moi t'expliquer c'est....

—m'expliquer quoi exactement ? lui dis-je en l'interrompant. Que tu te tapes mon amie ? Il jeta un regard de moi à Summer. Comment avez-vous pu me faire ça ? Vous deux, en qui j'avais confiance... dis-je en haussant le ton. Comment avez-vous osé faire ça ici, le jour du mariage de ma mère ?

—Ella, calme-toi, tenta-t-il en voyant que le ton de ma voix s'élevait. Il essaya de prendre ma main.

—Ne me touche pas, m'écriai-je avec force. Tu me dégoûte. Il serra les mâchoires en passant une main dans ses cheveux. Veux-tu m'expliquer ? demandai-je d'un ton similaire. Vas-y, explique-moi Shaun, lui dis-je en le fixant avec intensité. Il demeura silencieux, baissant les yeux. Explique-moi, criai-je plus fort, en le poussant de mes mains , sentant les larmes monter en moi. Tu ne voulais pas m'expliquer ? Le poussant à nouveau, il releva la tête, ouvrit la bouche puis la referma.

— Oui, c'est vrai, commença Summer, qui était restée silencieuse depuis que je les avais surpris en train de s'embrasser dans le jardin de l'hôtel où se déroulait le mariage de ma mère. J'avais cru rêver ; comment avaient-ils pu me faire ça ? Nous couchons ensemble.

—Summer, l'interpella Shaun.

—Quoi ? répliqua-t-elle en le défiant. Nous avons déjà été découverts, pourquoi cacher la vérité maintenant ? Elle me regarda droit dans les yeux, son regard bleu océan planté dans le mien, tout en croisant les bras sur sa poitrine. Nous couchons ensemble depuis environ un an. Je regardais celle que je considérais, il y a moins de dix minutes, comme ma meilleure amie, ma sœur d'âme, faire ces révélations sans la moindre hésitation. Quoi qu'il en soit, je suis soulagée que tu l'aies appris, Elli. J'en avais assez d'être celle qui devait se cacher, et Shaun avait l'intention de rompre, donc cette situation nous arrange, vois-tu.

—Cela te convient, mais pas à moi, intervient Shaun. Ce n'est pas ainsi que je souhaitais lui annoncer la nouvelle.

—Penses-tu vraiment que sa réaction aurait été différente ? Elle se tourne vers lui. Tu la trompes avec sa meilleure amie, croies-tu qu'elle te donnera sa bénédiction ? Elle me fixe intensément. Pour ma part, je n'ai aucun regret. Elle se retourne vers moi, arquant un sourcil. Même si elle me déteste, cela m'importe peu.

—La ferme, Summer, dit-il.

—Je te considérais comme une sœur, Summer, lâchai-je, la voix tremblante. Comment as-tu pu.

—Je suis soulagée de ne pas l'être. Elle esquissa un sourire. Tu me demandes pourquoi j'ai agi ainsi ? Comment ai-je pu te faire ça ? Pourquoi ne l'aurais-je pas fait ? Hein ? Elle plongea son regard dans le mien. Tu as toujours obtenu tout ce que tu souhaitais avec aisance. Les choses que je désirais, tu les as toujours eues sans effort. Tu m'as pris Shaun, que je convoitais. Elle murmura ces mots tout près de mon visage : c'est pour cette raison que je ne t'ai jamais aimée jamais elle articula à mon oreille.

—De quoi parles-tu ? Je lui fais part de ma confusion. Tu ne m'avais jamais mentionné que tu étais amoureuse de Shaun.

—Si tu me voyais vraiment comme ta soi-disant sœur, tu aurais remarqué que je l'aimais depuis la cinquième.

—Tu...

—Techniquement... Elle se recula. Je ne fais que récupérer ce qui m'appartenait Shaun et moi sommes désormais ensemble, dit-elle en s'approchant de lui. Tu vas devoir t'y habituer. Elle le prit par la main. Tu es une grande fille, je suis certaine que tu arriveras à surmonter cela.

J'observais leurs mains enlacées, avant de lever les yeux vers Summer, qui m'adressait un large sourire. Ce dernier exprimait sans équivoque sa victoire.

Summer était une jeune femme blonde aux yeux bleu océan, et ses cheveux lui descendaient jusqu'au dos. Elle avait un visage allongé, avec des pommettes saillantes, un long nez et des lèvres plus charnues. Plus grande et plus mince que moi, ses jambes semblaient interminables, ce qui lui donnait souvent l'allure d'un mannequin. Cela me complexait parfois, car elle représentait le type de fille que tous les hommes souhaiteraient avoir comme petite amie, contrairement à moi.
Elle n'a jamais eu à fournir d'efforts pour s'attirer leur faveur. Je l'ai toujours trouvée belle, intelligente et bienveillante, et découvrir cette nouvelle facette d'elle me surprend profondément. Apprendre qu'elle convoitait le seul garçon qui s'était intéressé à moi, tout en considérant ma vie comme aisée, alors qu'elle était pleinement consciente des défis que j'affrontais, me laisse sans mots.

—Ella, commença Shaun de manière timide.

—Partez, je m'exprimai la tête baissée.

— C'est le mariage de ta mère...

— Oui, dis-je en relevant la tête. C'est le mariage de ma mère et je ne souhaite pas que des personnes comme vous soient présentes lors du plus beau jour de sa vie.

—Ella...

— Partez ! criai-je. Je ne veux pas vous voir. Je les fixai avec colère.

— Allons-y, répondit Summer. De toute manière, je n'avais pas envie d'être ici. Elle termina sa phrase avant de s'éloigner.

—Ella, reprit Shaun en s'approchant. Je ne souhaitais absolument pas te blesser. J'avais l'intention de t'en parler après le mariage de ta mère.

—Tu te disais vraiment que cela ne me blesserait pas après le mariage de ma mère ? Tu as vraiment du culot, Shaun.

— Je ne voulais pas te faire de mal, rétorqua-t-il.

— Cela aurait dû te traverser l'esprit avant de t'envoyer en l'air avec celle que je considérais comme ma meilleure amie. Je ne te le pardonnerai pas, dis-je les dents serrées. Pars d'ici, sinon j'appelle la sécurité.

Il m'observa un instant avant de prendre le même chemin que Summer. J'arquai les sourcils et ouvris grand les yeux pour empêcher les larmes qui menaçaient de couler.

Je refuse de pleurer pour cet individu. Je ne vais pas laisser mon humeur être assombrie le jour du mariage de ma mère à cause de ces deux-là. Je fis un geste avec ma main pour chasser les larmes qui montaient, puis je réajustai ma robe avant de me diriger vers ma mère.

Voici le prologue

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Merci beaucoup.