Chapitre 1

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Avec ma mère, nous franchissons les portes de sortie pour rejoindre la zone d'attente des passagers à l'aéroport. Nous venions de traverser le pays pour arriver à l'autre bout. Finalement, je l'accompagnais dans la ville où vivait Tom.  Lorsqu'elle a appris pour Shaun et Summer, elle est entrée dans une grande colère et a décidé que je l'accompagnerais. À ce moment-là, mon avis n'a pas eu beaucoup de poids, et je ne pouvais rien dire pour m'y opposer.

Un an s'était écoulé depuis . Au cours de cette période, nous avons dû nous préparer pour ce voyage, ce qui impliquait la vente de la maison et des meubles. Cependant, le processus qui a pris le plus de temps a été le transfert de ma mère. Gynécologue dans un grand hôpital, il n'a pas été facile de faciliter sa réorientation d'un État à un autre afin de permettre une proximité avec son mari.
Pendant une année, ce dernier effectuait des allers-retours entre deux États trois fois par semaine. On dit que l'amour n'a pas de frontières j'en ai eus la confirmation. Heureusement, le transfert a été approuvé, permettant ainsi au couple de mener enfin une vie conjugale comme tout jeunes mariés.

En ce qui me concernait, j'avais décidé de prendre une année sabbatique, étant donné qu'il avait été convenu que je suivrais ma mère. Je ne voyais donc pas l'intérêt de m'inscrire à l'université, d'autant plus que nous ne savions pas quand le transfert de ma mère serait approuvé.

Pour m'occuper, j'avais pris un petit job dans un magasin celà m'a permis de me faire un peu d'argent.En ce qui concerne Shaun et Summer, je ne les ai pas revus. J'imagine qu'ils ont maintenu leur projet d'entrer à l'université ensemble. C'était tant mieux pour moi.

— Il est là ! s’exclama maman en levant la main pour lui faire signe, Tom !! En nous apercevant, Tom s’avança vers nous, tenant deux bouquets de fleurs à la main.

— Salut, ma chérie, dit-il en l’embrassant. Elle prit son visage entre ses mains pour prolonger leur baiser, Il faut dire  qu’ils ne s’étaient pas vus depuis déjà un mois. Je détournais le regard, observant les environs, lorsque j’entendis Tom dire : Tiens, c’est pour toi.

— Merci, mon amour. Elles sont vraiment magnifiques.

— Ella. Je me retournais dès que j'entendais mon prénom. Salut, il m'adressa un sourire.

— Salut, Tom, répondis-je en faisant de même.

— Je t'ai apporté des fleurs. Il se gratta la nuque, visiblement hésitant. Je ne sais pas si tu aimes les fleurs, ni si celle-ci te plairont.  Il me tendit le bouquet de petite fleur jeune .La relation entre Tom et moi n'était pas mauvaise, mais nous n'étions pas vraiment proche non plus. Nous communiquions uniquement pour échanger le strict minimum ; je n'étais pas très à l'aise en sa compagnie, et lorsqu'il était avec ma mère, j'avais l'impression d'être de trop.

— Je ne sais pas ce que c'est, mais je les trouve  joli. J'ai pris le bouquet, sincèrement, je les trouvais vraiment belles. Il fit une moue.

— Pour être honnête, il commença doucement. Moi non plus, je ne sais pas ce que c'est. Sa révélation me fit éclater de rire. Ma mère me caressa le dos. Tom frappa dans dans ses mains avant de dire :  bien, si on y allait.

J'avais l'intention de prendre le chariot contenant nos bagages, mais Tom me précéda en m'adressant un clin d'œil.

— Je m'en occupe, princesse.

Nous sortîmes du bâtiment, nous laissant guider par Tom jusqu'à la voiture. Une fois à l'extérieur, je marquai un temps d'arrêt et levai les yeux vers le ciel. Il faisait un temps splendide. Je décrochais mes lunettes de soleil de mon col et les mis sur mes yeux.

— Bienvenue en Virginie, Mesdames, annonça-t-il en s'avançant.

Nous nous sommes arrêtés devant un Range Rover noir. Tom a chargé nos six valises dans le coffre avant de venir ouvrir la portière pour ma mère. Je suis montée à l'arrière et j'ai retiré mon sac en peluche de mon dos pour le poser sur mes jambes.

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