chapitre 9

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J’avais rejoint le grand salon et Chlo avait encore disparu. Je la cherchais dans tous les coins, mais elle restait introuvable. J’espérais juste qu’elle n’était pas en train de s’envoler en l'air dans l’une des pièces avec ce mec qu’elle ne connaissait même pas. Vu comment elle était excitée ce soir, ça ne m’étonnerait même pas vraiment.

Je pris la décision de monter à l’étage pour en avoir le cœur net. Je gravis les marches et m’engageai dans un large couloir. En le traversant, je heurtai accidentellement un grand mec blond.

— Tu ne peux pas faire attention à où tu vas ? Hurlait -il après moi visiblement  ivre.

— Je suis désolée. Je serrais mes doigts sur la bandoulière de mon sac et avais l’intention de continuer mon chemin quand il me retint par le bras.

— Pas si vite, ma belle. Il m’attira à lui avec une telle aisance. Je n’ai pas dit que je t'excusais.

—Lâche-moi, dis-je en essayant de me dégager de son emprise.

— Et si je refuse ? Il me collait à lui et rapprocha son visage du mien. Il dégageait une odeur forte d’alcool.

—Lâche-moi, connard, dis-je les dents serrées, me débattant.

—Reste tranquille, murmura-t-il contre mes lèvres. Je te signale que c’est toi qui m’as foncé dessus. Que vas-tu faire pour te faire pardonner ?  Il me lança un regard pervers.

— Va te faire foutre, lançai-je en ayant compris le sous-entendu. Il se mit à rire.

—J’aime les tigresses de ton genre, il posa sa main libre sur mes fesses.

—Ne me touche pas, dis-je presque en hurlant, dégoûtée. Mais il n’en tint pas compte. Il me caressait les fesses et m’a même donné une petite tape. Je le fixai avec une colère intense tout en me débattant, mais cet individu me tenait fermement par le poignet, levant ma main en l’air. Je regardais autour de moi et personne ne semblait se soucier de ce qui se passait. Je t’ai dit de me lâcher, je reprenais déjà énervée.

—Sinon quoi  ? Il dit  avec un sourire. Regarde dans quel état tu me mets, petite tigresse. Il baissa  les yeux sur son entrejambe, et je fis de même, écarquillant les yeux en découvrant la bosse qui s’y était formé. C’est toi qui provoques un tel effet en moi, ma douce.

—Espèce d'enfoiré. Je le frappais de ma main libre, qu’il saisissait également.

—Je t’ai dit de rester tranquille. Je ne l’écoutais pas et continuais de me débattre quand une idée me vint à l’esprit. Je levai mon genou et lui donnai un coup dans l’entrejambe. Il poussa un cri de douleur suivi d’un juron et relâcha mes mains.
Putain de merde. Il posa ses mains sur l’endroit et se plia de douleur. Salope, lâcha-t-il. Tu vas voir. Je le contournai et pris mes jambes à mon cou, redescendant les marches d’escalier à toute vitesse.

Je me dirigeais vers un endroit peu éclairé, le cœur battant, animé par un profond désir de quitter cet endroit peuplé de personnes cinglées. De plus, Chloé restait introuvable. J'aurais véritablement dû choisir de rester tranquillement chez moi ce soir.

Je me frayai un chemin parmi la foule, jetant des coups d'œil autour de moi au cas ou  le type cinglé aurait décidé de me poursuivre. Soudain, quelqu'un me saisit par l'épaule. Je me retournai, prête à riposter, mais je m'arrêtai net.

—woh!, s'exclama Debby en levant les mains en l'air.

— putain Debby, tu m'as foutu la frousse déclarai-je, soulagé de constater que ce n'était pas lui la main sur la poitrine.

—Je peux savoir ce qui t'arrive ? Elle me guida une main dans le dos pour que je la suive dans un coin moins animé.

—Je viens de rencontrer le roi des conards il n'y a pas longtemps. Je lui expliquais la situation dans les détails.

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