Chapitre 8

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Là, on était mal. Uma s'était enfuie dans la nature. Audrey s'était emparée du sceptre de Maléfique et de la couronne de la Reine.

Point positif : Ben a demandé Mal en mariage ! Je suis tellement heureuse pour eux !

Mais comme je disais, on est vraiment mal. Pour vaincre Audrey, il nous faudrait l'ambre de mon père. Sauf que pour qu'elle marche correctement il faut qu'elle soit entière....

Jay me jette un regard en mode " tu comptes faire quoi ?"

Je ne sais pas Jay ! je pense.

-On a problème, je dis.

-Lequel, demande la vieille Mal.

-Mon père m'a donné un morceau de l'ambre, je l'ai attachée à un collier.

-Et donc ? demande Evie.

Je n'ose pas terminer.

-Harry lui a volé son collier, termine Jay.

-Quoi ?! s'exclame tous les autres.

-Oui..., pendant qu'on s'est battus sur l'Île.

Mal soupire.

-On est vraiment mal là...., râle Carlos.

-Je vais aller le récupérer.

-Tu n'iras pas toute seule, renchérit Jay.

-Il le faut ! je dis. Il n'acceptera pas s'il y a quelqu'un avec moi !

-Elle a raison, affirme Evie.

Jay soupire. Il ne gagnera pas avec moi.

-Mais si tu vas chercher ton collier, qui va s'occuper de la vraie ambre, celle d'Hadès, je veux dire. 

-Mal peut le faire ! je dis.

Mal hoche la tête.

-Hélia va chercher son collier, Célia et moi on va le voir, ok ?

-Ok, répondons-nous.

Mal nous fait traverser sur des motos à l'aide d'un sortilège. Je suis accrochée derrière Jay. Un fois arrivés sur l'Île, nous garons les motos. Mal réexplique une dernière fois le plan. Elle demande à Jay, Carlos et Evie de surveiller notre moyen de locomotion.

Mais au moment de nous retourner, Harry et ses pirates étaient dessus et ont démarré en trombe dans les rues de l'Île.

Je soupire.

-Je reviens vite.

-À tout à l'heure, me dit Jay.

Je m'enfonce dans les rues, je me dépêche, je n'ai pas envie de croiser Gary et ses toutous.

J'arrive à la taverne, Harry n'est pas encore là.

Quand il passe la porte. Ses yeux se posent automatiquement sur moi.

-Que me vaut se plaisir, poupée, me drague-t-il.

Je lève les yeux au ciel.

-Je viens récupérer quelque chose qui m'appartient, je réponds.

Un sourire aguicheur apparaît sur ses lèvres. Il attrape une chaise et s'assoit le dossier entre les jambes.

-J'espère que tu parles de moi.

-Non, je parle de ce que tu m'as volé, je lui fais comprendre.

-Et pourquoi en as-tu besoin ?

-Ça ne te regarde en rien, Harry.

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