𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟏𝟖

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Six jours plus tard

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Six jours plus tard

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Alors que Margaux venait de finir d'aider Rose à se vêtir, la jeune femme ne se sentit pas bien et avait un mauvais pressentiment quant à cette nouvelle journée. Quelque chose se tramait dans cette maison, mais elle ne savait pas quoi.

⸺ Miss ? Quelque chose ne va pas ?

⸺ Pardon, j'étais dans mes pensées... J'ai tout comme l'impression que quelque chose se trame dans cette maison mais je n'ai aucune idée de ce que cela peut bien être.

⸺ Je sais qu'avec vos parents, ce n'est pas facile alors pourquoi n'essayeriez-vous pas de demander à votre frère ? Peut-être sait-il quelque chose ?

⸺ Bonne idée.

Rose sortit donc de sa chambre et descendit tranquillement les escaliers, faisant glisser sa main sur la rampe de ces derniers. Elle se dirigea vers la salle à manger pour petit-déjeuner et lorsqu'elle entra, elle fut surprise de constater que toute sa famille était déjà là et installée à table.

⸺ Bonjour.

⸺ Rose, asseyez-vous je vous prie. fit le père en désignant la chaise à côté de lui

⸺ Que se passe-t-il ? Quelqu'un est mort ? demanda-t-elle innocemment avant de s'asseoir sur sa chaise

⸺ Rose, nous avons à vous parler.

⸺ Vous me faites peur Père...

Vincent qui était assis face à sa petite sœur, la regardait d'un regard désolé et navré, comme s'il avait quelque chose à se reprocher. Elle croisa son regard et ne comprit pas pourquoi une telle lueur de désolation se trouvait dans celui-ci. Lui cacherait-il quelque chose ?

La baron prit les mains de sa fille dans les siennes et la regarda dans les yeux, lui aussi, d'un air rempli de déception et de désolation.

⸺ Rose, je suis navré, je n'ai pas pu faire autrement.

⸺ Père, de quoi parlez-vous ?

⸺ Nous-

⸺ C'est à moi de lui dire, Anne. Restez en dehors de cela je vous prie.

Le stress montait de plus en plus en Rose, ses battements de cœur s'accéléraient vivement dans sa poitrine et sa respiration devenait presque bruyante tant l'anxiété était forte. Si personne ne parlait, elle n'allait pas tarder à faire une crise. Elle sentait déjà ses mains trembler et ses jambes s'alourdir, comme si la terre la rappelait à elle, la tirait vers ses entrailles les plus profondes.

𝐓𝐇𝐄 𝐇𝐀𝐓𝐄𝐃 𝐌𝐑. 𝐁𝐑𝐈𝐃𝐆𝐄𝐑𝐓𝐎𝐍 | 𝑇𝑜𝑚𝑒 𝐼Où les histoires vivent. Découvrez maintenant