Chapitre 17

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Il était vachement culotté.

Donc lui il le traite comme la dernière des merdes et s'attend à ce que je lui ouvre gentiment la porte ?

– Va voir ailleurs si j'y suis.

– Ça ne m'amuse pas gamine. OUVRE CETTE FOUTUE PORTE OU JE LA DEFONCE.

– Défoncer une porte en chêne ? Bonne chance tu ne réussiras à rien appart à créer un boucan inutile.

– Ouvre... on est supposés être mariés.

– Même si on est supposé être un joli petit couple tu n'auras qu'à dire que tu t'es comporté comme un connard donc je t'ai laissé dormir dehors. J'espère que le marbre est confortable car tu vas y passer la nuit.

Il me répond pas.

– Sa majesté boude ?

Toujours rien.

J'attends quelque minutes et ouvre la porte par curiosité.

Ce que je vis me fit froid dans le dos.

Aaron était allongé par terre, une mare de sang sous lui. La vue de cette scène me paralysa sur place.

Je m'approchai lentement, mes pieds lourdement ancrés au sol.

Il était inconscient , et son visage, qui d'habitude affichait une arrogance froide, était maintenant pâle.

Je le traine à l'intérieur de la chambre avec le peu de force que j'avais mais il était si faible que l'intégralité de son poids reposait sur moi.

J'avais du mal à le faire monter sur le lit. Chaque fois que j'essayais, il perdait l'équilibre et tombait sur la tête .

C'était épuisant, et je sentais mes nerfs céder sous la pression. Mes mains tremblaient à cause de l'alcool que j'avais bu et du stress accumulé.

Après dix mille tentatives, je réussis enfin à le faire monter sur le lit.

Ses blessures étaient graves, vu qu'il avait pété tous ses points de suture .

Je me précipitai vers la boîte de couture que j'avais dans un tiroir, le cœur battant à tout rompre. J'ouvris la boîte avec une hâte désespérée, mes doigts tremblant de fatigue et de nervosité. L'alcool ne facilitait pas les choses, rendant chaque mouvement un parcours du combattant .

En regardant ses blessures, je réalisai à quel point il était vital de les soigner correctement.

J'étais tremblante, non seulement à cause de l'alcool, mais aussi à cause de l'angoisse. Mes doigts luttaient pour manier l'aiguille, faisant de mon mieux pour recoudre les plaies. C'était une tâche difficile, et je devais rester concentrée malgré mon état.

Enfin, après ce qui me sembla être des heures, je parvins à finir de recoudre toutes ses blessures. Je laissai échapper un soupir de soulagement, bien que la fatigue me pesait lourdement.

Je m'effondre à côté de lui sur le lit, épuisée au point de m'endormir presque instantanément.

Au matin, je me réveille. La lumière du jour filtra à travers les rideaux, éclairant doucement la pièce.

Aaron était déjà éveillé, assis sur le lit avec une expression de mécontentement qui ne changeait pas de d'habitude sur le visage.

Je le regarde, étonnée par son air blasé . Sa froideur m'étonna, surtout après tout ce que j'avais fait pour lui.

Beyond Dark DreamsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant