Point de vue Jesse
Avant de me rendre au boulot, je passe acheter des viennoiseries à la petite boulangerie qui se trouve en bas de mon immeuble. Je suis de bonne humeur. Le sac sous le bras j'entre dans l'ascenseur. Quand les portes s'ouvrent, Caroline n'est pas là. Ah, mais oui, elle a pris sa journée, j'avais oublié. Je suis déçue de ne pas avoir mon café ce matin et me dirige vers mon bureau pour poser les douceurs.
Personne, Lina n'est pas encore arrivée, c'est étonnant. D'habitude, elle est toujours là avant moi. Je me rends dans la salle de détente pour me servir un café quand j'aperçois Liz, mon sourire s'agrandit.
— Salut.
— Madame Mickaels.
Liz m'appelle par mon nom de famille, cette distance me glace, mais je commence à comprendre. Nous sommes au travail et je suis sa supérieure hiérarchique. Ce ne serait pas très éthique, si elle m'appelait par mon prénom. Je parcours le comptoir, il y a plusieurs sortes de café, de thé et de tisane, je suis un peu perdue devant tout ce choix. Cela amuse Liz.
— Vous ne savez pas lequel sélectionner ?
— J'avoue, d'habitude, c'est Caroline qui me le prépare.
— Vous buvez quoi ?
— Un café noir long, dis-je en regardant boite par boite.
Liz s'empare d'un carton où il est inscrit « Café Lungo » puis elle prend une capsule la mets dans la machine et place un gobelet sous le receveur.
— Merci, tu me sauves la vie murmurée-je. Est-ce que je pourrais te voir ce soir ?
— Tu es bien pressée, il me semblait qu'on avait rendez-vous vendredi ?
— Oui, oui, mais...
Je danse d'un pied sur l'autre. J'ai dit que je serais patiente, mais je ne le suis pas. J'ai très envie de l'avoir dans mes bras et de l'embrasser.
— Je passerai te voir, dit-elle en me touchant le poignet.
J'ai des frissons qui parcourent mon corps, je rougis. Patrick entre dans la salle de repos. Je n'aime pas l'attention qu'il porte à Liz, il la déshabille du regard. J'observe la tenue de Liz, une jupe un peu moulante qui lui arrive en dessous du genou et un chemisier blanc. Elle est vêtue de manière classique pour une employée de bureau, je ne comprends pas la situation et soudain, je m'aperçois que la chemise de la jeune femme est transparente.
— Liz, peux-tu m'accompagner s'il te plait ? J'ai des frais à te donner.
Liz me regarde avec interrogation et acquiesce. Nous nous dirigeons vers mon bureau, je ferme la porte. Elle pose son café sur ma table de travail et inspecte la pièce. Elle effleure les livres de ma bibliothèque et parcourt la vue depuis ma baie vitrée. Maintenant qu'on est entre quatre murs et que le soleil entre plein pot, je me rends compte qu'effectivement on visualise tout. Liz porte un soutien-gorge blanc en dentelle, il est magnifique et me donne des envies de luxure.
— Une viennoiserie pour aller avec ton café.
— Tu m'as fait venir pour des croissants ?
— Euh pas vraiment... Patrick était en train de te reluquer parce que...
— Parce que ?
Je pousse un soupir et prends mon courage à deux mains.
— Parce que ton chemisier est ultra transparent, dis-je en rougissant.
Liz croise les bras sur ses seins puis me regarde, choquée.
— Alors c'est ça, toi aussi tu as envie de profiter de la vue ?
— Non, non pas du tout. Je voulais... Je voulais... Parce qu...
Mais bon sang ! Pourquoi je bégaye moi maintenant ? Un sourire carnassier apparait sur son visage. Elle s'approche de moi lentement. Cette femme est troublante, elle met tout mon corps en fusion rien qu'en avançant comme ça.
— Merci, c'est très gentil de me l'avoir dit. Tu sais, je pense que tu mérites une récompense, dit-elle d'une voix sensuelle.
Mes joues deviennent rouges et mon entrejambe s'humidifie. Elle caresse mon buste, elle me pousse jusqu'à ce que mes fesses touchent le bureau. Mon Dieu ! J'ai envie d'elle alors qu'elle ne m'a rien fait. Ses doigts remontent jusqu'à ma nuque. Des papillons volent à une vitesse infernale dans mon ventre. Elle s'approche de mon corps, elle le frôle, mes mains se cramponnent au rebord. Un petit gémissement se fait entendre quand ses lèvres se posent sur ma mâchoire. Sa bouche atteint ma joue et elle me fait une bise très appuyée puis elle s'écarte et recule en me souriant. Bon sang ! J'ai chaud.
— On se voit vendredi, dit-elle en ricanant.
Je ne vais jamais tenir, ce n'est pas possible.
À la pause de midi, j'observe, Liz et Lina partirent manger et je remarque que Liz a mis un gilet. Je souris quand elle aperçoit mon regard sur elle, cette dernière me fait un petit signe discret de la main.
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Coup d'un soir
عاطفيةQuand Jesse rencontre Liz, son coup d'un soir, elle est ravie. Liz est une jeune femme ravissante et le courant est passé rapidement entre elles. Mais le lendemain, Jesse déchante...