Chapitre 16 Repas de famille

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Point de vue de Liz

Nous sommes dimanche, Jesse et moi nous avons passé notre vendredi puis notre samedi sous les draps. Depuis le début du week-end, nous sommes restées nues comme au premier jour de notre vie. J'ai fini par mettre une chemise, mais je me suis vite rendu compte que cela rendait dingue ma compagne.

La semaine dernière, j'ai téléphoné à mon avocate Amy Pierce pour qu'elle lance la procédure de divorce. Tout devrait rentrer dans l'ordre rapidement. J'ai emmené quelques affaires chez Jesse pour être un minimum présentable devant sa mère.

J'espère ne pas trop rougir devant son père surtout depuis l'incident dans le bureau de ma chérie. Je m'étire dans le lit, j'ai des courbatures de partout. J'ai fait connaissance avec des muscles dont j'ignorais l'existence. Il faut dire que nos ébats sont sportifs. Je n'ai jamais éprouvé ça, Jesse me rend dingue. Je suis en train de tomber amoureuse de cette femme magnifique.

La porte s'ouvre, elle entre avec un plateau dans les mains. Je me redresse, le drap dégringole sur mon ventre, mes seins apparaissent. Jesse est déstabilisée devant le spectacle, le plateau manque de chuter, j'aime la troubler. Elle pose le petit déjeuner sur la table de chevet et me rejoins pour m'offrir un doux baiser.

— Tu as bien dormi ?

— Oui, comme un bébé.

Elle me donne mon café et s'assoit en face de moi. Je sens l'odeur des viennoiseries. Elle me tend le panier rempli de petit croissant et de petit chocolat. Je suis gâté, cette femme est juste... Je n'ai pas de mot. Elle me dévore des yeux, j'aime son regard sur moi.

— À quelle heure on a rendez-vous chez tes parents ?

Elle jette un œil au réveil, il est 10 h.

— À midi, je pense.

Je finis ma bouchée et me lève. Nue, je déambule devant son regard gourmand, je pars en direction de la salle de bain. Jesse enlève son tee-shirt et son shorty puis me rejoint sous les jets. J'aime ses moments avec elle.

Ses parents n'habitent pas très loin de central parc, nous nous garons dans la rue, elle coupe le moteur et se retourne pour me faire face. L'instant est intriguant, je ne sais pas ce que va me dire Jesse.

— Avant de les voir, il faut que je te dise quelque chose.

Mon cœur bat à cent à l'heure. Je l'écoute attentivement.

— Tu es la première.

— La première ? Je ne saisis pas.

— Tu es la première petite amie qu'ils vont rencontrer.

— Oh ! Et cela te dérange, dis-je avec bienveillance.

— Non, parce que je suis amoureuse de toi et que je t'aime. J'espère que cela ne te fait pas peur, cela ne fait pas très longtemps qu'on sort ensemble et je compr...

J'attrape le col de sa veste et l'embrasse avec douceur. Sa déclaration a fait bondir mon cœur hors de ma poitrine.

— Je suis folle de toi et je n'ai pas peur de te le dire. Je t'aime aussi.

Mon front se pose contre le sien.

— Bien parce que tu vas rencontrer ma mère et qu'elle va surement te demander quand est-ce qu'on aura des enfants ou quand est-ce qu'on se marie ?

J'éclate de rire.

— T'inquiète, je pourrais répondre à ses interrogations. Puisque tu en parles, tu en veux ?

Jesse se masse la nuque mal à l'aise puis hoche la tête.

— Très bien parce que moi aussi et le mariage ?

— Je ne suis pas contre.

— De mieux en mieux donc on sait quoi dire à ta mère.

— Mais j'aimerais prendre le temps.

— C'est évident, je n'ai pas encore essayé toutes les choses que j'ai envie de faire avec toi. Par exemple être attachée et sentir tes mains partout sur moi ou faire l'amour dans une piscine.

Jesse rougit, j'adore lui faire de l'effet, cela gonfle mon égo.

— Allez, viens, tes parents nous attendent.

Point de vue de Jesse.

Mon Dieu ! Je suis folle de joie et rouge comme une pivoine quand on arrive devant la porte. J'ai plein d'images de Liz dans des positions audacieuses et excitantes. Je respire et entre.

— Papa, maman, c'est nous.

Ma mère sort de la cuisine et s'avance vers nous, elle me prend dans ses bras et serre la main de Liz.

— Venez, venez. J'ai la viande qui mijote sur le feu.

— Ça sent très bon, madame Mickaels.

— Je t'en prie, appelle-moi Patricia, ce n'est pas tous les jours que ma fille chérie amène sa petite amie à la maison.

Ma mère se dirige vers la cuisinière.

— Papa n'est pas là ?

— Il est parti chercher ta s... Lina.

— Man... Est-ce que ça va ? Lina est une jeune femme adorable.

— Je sais, je sais... mais ce n'est pas facile.

Mon père ouvre la porte de la cuisine, Lina s'approche doucement. On dirait un petit animal apeuré. Ma mère s'avance et pose ses deux mains sur ses joues. Elle lui sourit, ce qui détend Lina.

— Tu ressembles tellement à ta sœur, bienvenue, Lina dit-elle en enlaçant la jeune femme.

Lina est heureuse, elle s'approche de moi et je la prends dans les bras. Elle fait de même avec Liz.

— Mademoiselle Stewart, je suis ravie de vous voir.

— Je vous en prie, appelez-moi Liz, dit-elle en rougissant.

— Bon aller tout le monde sortait de ma cuisine et John emmène tes filles et ta future belle fille dans la salle à manger.

Liz s'empare de ma main et nous nous asseyons autour de la table. Mes parents se font face, je suis à la droite de ma mère et Lina à sa gauche. Liz se penche à mon oreille.

— Cela se passe plutôt bien.

— Alors Liz est ce que vous voulez des enfants ? demande ma mère.

Je lève les yeux au ciel, j'en étais sûre.

Coup d'un soirOù les histoires vivent. Découvrez maintenant