Chapitre 2

54 5 12
                                    


Max Verstappen avançait d’un pas sûr, chaque foulée calculée avec précision. La montagne ne ressemblait en rien à un circuit, mais il savait comment naviguer en terrain inconnu. Pour lui, cette randonnée était un autre défi à relever, une opportunité de prouver encore une fois sa résilience. Le sentier était raide, le sol traître par endroits, mais Verstappen n’en montrait rien. Il gardait son regard fixé droit devant, se concentrant uniquement sur l’objectif de la journée : atteindre le sommet.

Il remarqua Sergio Perez à ses côtés, sa respiration mesurée.

- Tu tiens le coup ? demanda Max, plus par habitude que par inquiétude.

Sergio hocha la tête.

- On a vu pire, non ? répliqua-t-il avec un sourire en coin.

Max appréciait cette attitude. Peu importait où ils se trouvaient, Checo gardait toujours cette calme assurance, un trait essentiel pour un coéquipier dans un sport aussi impitoyable que la Formule 1.

À l’arrière du groupe, Lewis Hamilton marchait à un rythme régulier, se concentrant sur sa respiration. L'air devenait de plus en plus rare à mesure qu'ils gagnaient en altitude, et Lewis savait que la clé pour réussir cette ascension était de garder son calme et de ne pas se précipiter. La montagne imposait un respect silencieux, et Lewis sentait une sorte de communion avec cet environnement brut et inhospitalier.

- Comment tu te sens ? demanda-t-il à Russell, qui avançait juste à côté de lui.

George essuya la sueur de son front.

- C’est un sacré défi, mais je m’accroche.

Lewis sourit.

- Reste concentré, et n’oublie pas de profiter de la vue. C’est pas tous les jours qu’on a l’occasion de faire ce genre de truc.

George hocha la tête. Malgré la difficulté, Lewis savait que cette expérience serait enrichissante, un moyen de se reconnecter avec lui-même et de renforcer les liens avec ses collègues.

Carlos Sainz se sentait dans son élément. Habitué aux randonnées dans les montagnes espagnoles, il abordait cette ascension avec confiance. Il savait qu’il fallait gérer son énergie et ne pas brûler toutes ses forces dès les premières heures. L'altitude devenait de plus en plus un facteur à prendre en compte, et il surveillait attentivement ses sensations.

- Ça va, Charles ? demanda-t-il à son coéquipier, le monégasque, qui semblait légèrement éprouvé par l'effort.

Charles acquiesça, un sourire fatigué aux lèvres.

- Oui, ça va. Juste… plus intense que ce à quoi je m'attendais.

Carlos hocha la tête.

- Reste calme et respire profondément. On a encore un bon bout de chemin à faire.

Pour le madrilène, cette montée était une métaphore de sa carrière en Formule 1 : chaque pas comptait, chaque décision devait être prise avec précaution. Il savait qu'ils allaient tous être testés, non seulement physiquement, mais aussi mentalement.

Lando Norris avançait avec détermination, bien que le terrain accidenté demandait une attention constante. Pour lui, cette randonnée représentait une évasion bienvenue des circuits, une chance de se reconnecter avec quelque chose de plus fondamental.

Il jeta un coup d'œil à Oscar Piastri, qui semblait concentré mais légèrement à la traîne.

- Allez, Oscar, t’es presque là ! l’encouragea-t-il.

Oscar leva les yeux et lui fit un signe de tête.

- Je tiens le coup, t’inquiète pas.

Lando sourit. Il savait que son jeune coéquipier avait beaucoup à prouver, mais il croyait en lui. Cette rando était l’occasion idéale pour renforcer leur partenariat, loin de la pression des courses.

Panique en Montagne [Formule 1]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant