Chapitre 5

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La tension dans la caverne était palpable, le silence seulement brisé par le martèlement incessant de la pluie contre la roche. Max Verstappen sentait son cœur battre à tout rompre alors que les mots de Valtteri résonnaient dans son esprit :

"Liam n'est pas ici."

Il jeta un coup d'œil autour de lui, cherchant le moindre signe de leur jeune coéquipier.

- On doit retourner là-bas, dit-il fermement. Il ne peut pas être loin.

Les autres acquiescèrent, tous partageant la même détermination, malgré la fatigue extrême qui pesait sur leurs corps.

Le mexicain se redressa lentement, les muscles endoloris par le froid. L'idée de retourner dans la tempête après avoir à peine eu le temps de se réchauffer lui donnait la nausée, mais il ne pouvait pas laisser Liam dehors, seul et en danger.

- On doit agir vite, dit-il, la voix rauque. Plus on attend, plus ce sera difficile de le retrouver.

Il croisa le regard de Max et de Lewis, qui semblaient partager ses pensées. Ils n’avaient pas le choix.

Lewis Hamilton se tourna vers le groupe, sondant les visages fatigués mais résolus.

: Il faut qu'on reste ensemble. Personne ne se sépare, et on marque notre chemin pour ne pas se perdre.

Il savait que la montagne pouvait facilement les désorienter, surtout dans ces conditions. Ils avaient déjà perdu Logan, ils ne pouvaient pas se permettre de perdre encore un autre pilote.

George Russell hocha la tête, partageant la même angoisse que Lewis.

- On doit se serrer les coudes,  ajouta-t-il.  On y va tous, et on revient tous.

Il se tourna vers les autres pilotes, s'assurant que tout le monde comprenait la gravité de la situation. La peur se lisait sur les visages, mais personne ne recula. Ils étaient prêts à affronter à nouveau les éléments pour retrouver Liam.

Sainz resserra son manteau autour de lui, le vent sifflant toujours à l'entrée de la caverne.

- Charles, on y va ?

Charles Leclerc, visiblement à bout de forces, acquiesça néanmoins.

- Oui, on doit le retrouver.

Carlos sentit une bouffée de fierté pour son ami, sachant que chacun d’eux luttait contre sa propre peur. Mais ils étaient unis, et cela leur donnait la force de continuer.

Le jeune Ferrari inspira profondément, essayant de calmer son esprit. Chaque pas vers la sortie de la caverne semblait plus difficile que le précédent, mais il savait qu’ils devaient faire quelque chose. L’idée de Liam seul dans la tempête, vulnérable, était insupportable.

_ Restons proches. murmura-t-il à Carlos.  On ne peut pas se permettre de se perdre.

Le britannique au curly se força à mettre un pied devant l’autre, malgré la peur grandissante qui le tenaillait. La tempête avait déjà fait une victime, et maintenant Liam manquait à l’appel. L’angoisse ne cessait de croître, mais il refusa de se laisser submerger.

- Oscah, on ne doit pas traîner.

- On va le retrouver, Lando. Il le faut.

Lando approuva, et ensemble, ils s’engagèrent dans l'obscurité extérieure, le vent les fouettant sans relâche.

L'australien sentait son cœur battre à tout rompre alors qu’ils avançaient dans la tempête, luttant contre les rafales de vent. Chaque pas semblait les rapprocher du danger, mais aussi de leur ami disparu.

Panique en Montagne [Formule 1]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant