Chapitre 9 : Le journal

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On avait imprimé les photos qui se trouvaient sur le téléphone d'Ameri, les quelques messages qui restaient... Et surtout la liste des personnes qui lui avaient parlé en dernier.

Atsumu : Ce n'est pas assez.

- Et si... Et si j'envoyais un message à Osamu avec le téléphone d'Ameri ?

Oikawa : Ce n'est pas très éthique... Imagine si ça n'a rien à voir avec ça, le choc que ça lui ferait.

Je regarde les preuves qui étaient maladroitement posées sur le sol de la chambre.

Je pensais que le téléphone d'Ameri était la pièce manquante, enfin, elle l'était peut-être avant que plus de la moitié des preuves soit effacée.

Oikawa : Ses réseaux sociaux ? Même s'il a supprimé les données du téléphone, si vous vous connectez à son Instagram, on aura quand même toutes ses discussions.

- J'y ai déjà pensé, mais je n'ai aucune idée de ce que peut être son code.

Directement, Oikawa et moi regardons de manière insistante Atsumu, qui faisait mine de regarder ailleurs.

Oikawa : Tu sais quelque chose.

Atsumu : Je savais, oui. Mais elle a dû le changer.

Il semblait gêné en prenant le téléphone.

Atsumu : On s'est disputés en partie pour ça. J'avais réussi à trouver son journal, il y avait noté ses codes, et j'ai fouillé.

Oikawa : Original, d'habitude c'est les filles qui fouillent dans le téléphone de leurs copains.

Le blond jeta un regard noir à Tooru avant de se reconcentrer sur le téléphone, où il se trompa de code.

"Mot de passe incorrect."

Atsumu : Fait chier.

- Tu as parlé d'un journal ? Tu serais capable de le retrouver ?

Atsumu : Oui. Mais... Je ne me vois pas toquer chez ses parents et demander à fouiller dans la chambre de leur fille décédée.

- Je le ferai. Dis-moi où.

Atsumu : Elle a un faux livre dans sa bibliothèque, elle y cache des papiers et son journal.

Un faux ?

Je suis allé dans sa chambre un milliard de fois, et je n'ai jamais remarqué quoi que ce soit de tel.

- Atsumu, je peux prendre tout ? Je veux faire un mur avec nos avancées.

Le blond soupira légèrement et me rassembla les preuves.

Atsumu : Pas de problème, inspectrice.

Il me les donna, et je les mis dans mon sac.

Après quelques mots échangés, on quitta la chambre et je vis de nouveau, par la porte entreouverte, Osamu en train de jouer à la console.

Oikawa : Tu le suspectes ? Chuchota-t-il.

- Je ne sais pas quoi penser, il y a des incohérences...

Oikawa : Allons-y, il ne nous reste pas beaucoup de temps avant le train.

- Prenons des sandwichs sur la route, j'ai faim.

Oikawa : Moi aussi !

Saluant une dernière fois la mère des jumeaux, on partit en direction du bus.

Ameri habitait loin du centre-ville, alors on mangea durant le trajet.

Oikawa : Et toi, dans cette histoire... Ça va ?

- Tout ce que je pensais était faux... Donc je ne sais pas trop quoi faire à part enquêter.

Ça y est, on mit les emballages à la poubelle et nous nous dirigeâmes vers une grande maison en bois, elle faisait presque penser à un chalet.

- Je te ferai entrer par la fenêtre de derrière... Sa famille refuserait qu'un inconnu entre dans sa chambre.

Oikawa : Ce qui est normal... Si tu veux, je ne viens pas du tout.

- J'aurais peut-être besoin de toi.

Oikawa : Alors je viendrai après. Fit le châtain en s'éloignant de la porte d'entrée pour que personne ne le voie.

Je m'avance puis sonne.

Directement, la porte s'ouvrit, de sa taille imposante, le père d'Ameri me surplombait.

- Monsieur Sujetsu...

Sujetsu : Tiens... Rea. Ça faisait un moment.

L'homme était froid, de grosses cernes étaient sous ses paupières, depuis la dernière fois que je l'avais vu, il avait beaucoup perdu de poids.

- J'ai un service à vous demander...

Le père d'Ameri s'écarta alors pour me laisser entrer.

Rien n'avait changé, tout était parfaitement bien rangé, propre et beau.

Sujetsu : Tu es là pour aller la voir ? N'est-ce pas ?

Je me retourne puis hoche silencieusement la tête.

Sujetsu : Tu sais où c'est, je te laisse...

L'homme prit son café puis s'en alla s'enfermer dans son bureau.

J'avais le champ libre. La mère d'Ameri était sûrement au travail.

Je m'avance dans un couloir puis vois une porte où il y avait inscrit : Ameri.

Je la pousse puis pénètre dans les lieux, sans oublier de refermer derrière moi.

Ils avaient tout laissé tel quel, comme si Ameri allait débarquer d'une minute à l'autre.

Alors que j'ouvrais la fenêtre pour laisser entrer Oikawa, la porte s'ouvrit, me faisant sursauter.

- Que...

Je me retourne, me retrouvant face à une jeune femme, elle avait les cheveux blond foncé, les yeux verts, et... Une tenue de pom-pom girl.

- Ameri...? Chuchotai-je sous le choc.



À suivre...

🅗🅐🅘🅚🅨🅤🅤 || 𝕆𝕚𝕜𝕒𝕨𝕒 𝕩 ℝ𝕖𝕒 || PauseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant