Chapitre 10 : Le Lapin

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- Ameri...? Chuchotai-je sous le choc.

Ameri : Qu'est-ce que tu fais ?

- Eh bien... C'est plutôt moi qui...

Ameri : Bah, je suis chez moi, et tu es dans la chambre de ma sœur. Tu es venue pour quoi ? Prier ?

- Je... Je... Non.

??? : Pourquoi as-tu l'air d'avoir vu un fantôme, Rea ? Je sais que ça fait des mois... J'ai changé à ce point ?

- Désolée Utau... J'ai cru que tu étais...

Le visage de la blonde se décomposa alors avant de sourire faiblement.

Utau : Ne t'inquiète pas, beaucoup de personnes nous confondent...

Avant, leur ressemblance n'était pas aussi frappante, mais à présent, avec ses cheveux lâchés et surtout... Sa tenue...

Remarquant que je dévisageais son uniforme, elle sourit ironiquement.

Utau : Je viens d'un match de foot... Je fais ça pour qu'elle continue de vivre... en moi. Ça me fait du bien... J'ai l'impression de lui faire honneur en reprenant son poste.

Je m'avance alors et la prends dans mes bras.

- Tu lui fais honneur... Je te l'assure.

Je me recule, puis regarde autour de moi.

- Dis... Je suis ici pour retrouver un livre, il était dans sa bibliothèque.

Utau : Eh bien, elle est là-bas... Sers-toi, de toute manière, plus personne ne les lira...

La blonde me salua alors puis sortit de la chambre en prenant soin de fermer derrière elle.

Directement, je fis signe à Oikawa d'entrer, ce qu'il fit en escaladant la fenêtre.

Oikawa : Tu vas finir par me tuer...

Je ris légèrement avant de m'avancer vers la bibliothèque.

Le châtain, lui, s'avança vers le mur de photos, se pencha sur une avec Ameri et moi, petites.

Oikawa : Je ne savais pas que vous vous connaissiez depuis aussi longtemps.

- Si... Elle était comme un membre de ma famille...

Oikawa : Je vois... Comme Iwa-chan pour moi.

En soulevant plusieurs livres, je trouve enfin celui qui s'ouvre avec un énorme trou entre les pages pour y glisser des trucs.

Je sors le contenu, et tombe sur un petit journal, il ressemblait presque à un jouet pour enfant tant il était minuscule.

Je l'ouvre et vois les codes de plusieurs réseaux sociaux avant de prendre en photo chaque page.

Oikawa, quant à lui, remarqua sur la photo une grande peluche de lapin. Il se retourna puis la vit trôner sur le lit.

Amusé, il alla la prendre, mais en la soulevant, il sentit un poids et la secoua alors.

Oikawa : Il y a un truc là-dedans.

Je me retourne en rangeant le livre, puis le rejoins.

- Un truc ? Fais voir, s'il te plaît.

Je secoue la peluche à mon tour, puis la retourne pour chercher une ouverture.

- Là. Dis-je en ouvrant la peluche en deux, laissant des objets tomber.

Directement, Oikawa recula de surprise.

Oikawa : Putain, mais c'est quoi ce délire ?

- Je...

Il y avait un bloc-notes, avec une liste inscrite, un couteau, et une petite boîte avec un cadenas.

Oikawa : Pourquoi elle avait un couteau dans son doudou !?

- Peut-être avait-elle peur... Elle savait que sa vie était en danger...

Je prends la liste et me rends compte qu'il y avait deux écritures dessus.

- Ce sont les prénoms de l'équipe de volley d'Inarizaki. Mais il manque les jumeaux.

Oikawa : C'est quoi ces traits à côté ?

- Ça ressemble un peu à une liste pour élire un délégué... Peut-être triait-elle les joueurs...?

Oikawa : Les trier pourquoi ?

- Ce ne sont que des suppositions... Mais peut-être que quelqu'un lui faisait peur, comme à moi et Atsumu, et qu'elle cherchait qui c'était.

Oikawa : Si c'est le cas, ils étaient deux à chercher, il y a deux écritures.

- Oui, et ce n'était pas Atsumu, sinon il nous l'aurait dit. Dis-je en prenant la boîte avec un cadenas.

Oikawa : Il n'y a pas la clé...

Je touche le cadenas en forme de cœur puis regarde Oikawa.

- Je vais le ramener chez moi, je vais chercher comment l'ouvrir.

Oikawa : D'accord, rassure-moi, tu ne vas pas prendre le couteau hein ?

- Bien sûr que non, par contre la liste, oui.

Je mis alors les objets qui m'intéressaient dans mon sac tandis qu'Oikawa rangeait le couteau dans le lapin avant de replacer tout à son endroit initial.

Oikawa : On dirait bien que ton amie était forte pour cacher des secrets...

Je ne répondis rien, le regardant sortir de la chambre par la fenêtre.

Je fis de même, mais par la porte.

Une fois dans le salon, j'entendis Utau et son père dans le bureau...

Utau : Ressaisis-toi... On a besoin de toi. J'ai besoin de toi, papa...

N'osant pas les interrompre, je sortis par la porte d'entrée, leur laissant un petit mot avec "merci" écrit dessus.

Leur famille était brisée et cela devait être horrible à vivre...

On prit le train, puis Oikawa me ramena chez moi.

Oikawa : C'était une journée... bien différente de ce à quoi j'ai l'habitude.

- Désolée pour tout, je t'ai embarqué dans cette histoire.

Oikawa : Non, c'est moi qui voulais... t'aider.

Je le pris dans les bras en le remerciant.

Ce dernier ne bougea pas d'un poil et m'offrit un sourire avant de partir.

Il avait raison, aujourd'hui... était une journée bien étrange.

Mes parents étaient devant la télévision quand je suis allée dans ma chambre.

Directement, je pris la boîte et la posai sur le bureau.

J'avais menti.

Je savais parfaitement comment l'ouvrir.

"

"Ameri : Cadeau !

- Un collier ? Avec une clé ? Dis-je, intriguée.

Ameri : Attention, ce n'est pas n'importe quelle clé, c'est la clé de mon cœur !

Elle me fit un clin d'œil avant de me prendre dans ses bras.

Ameri : Tu auras toutes les réponses... en trouvant la serrure.

- La serrure ?

Atsumu : Je vais finir par être jaloux, là.

Ameri : Ah ah, t'inquiète pas, un jour tu auras peut-être ta clé !"

"

Je cherche dans mes bijoux, puis sors le fameux collier.

- La clé de mon cœur. Répétai-je en l'insérant dans la serrure.

Allez Ameri, confie-moi tes secrets.

À suivre...

🅗🅐🅘🅚🅨🅤🅤 || 𝕆𝕚𝕜𝕒𝕨𝕒 𝕩 ℝ𝕖𝕒 || PauseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant