Bam Margera x Oc

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**Les mois suivants, Printemps 2002**

Au printemps 2002, la vie de Leelee et Bam a pris un tournant sombre. Le loft spacieux qu'ils ont récemment acquis, situé dans un quartier animé de la ville, devait être leur havre de paix. Cependant, il est devenu un piège doré, où le bruit incessant des paparazzis et le harcèlement médiatique ont transformé leur refuge en une scène de claustrophobie émotionnelle.

Leelee, désormais en proie à une dépendance accrue aux substances, se noie dans l'alcool et les drogues comme jamais auparavant. Les médicaments prescrits pour l'aider à voir la vie en rose sont devenus une béquille nécessaire, mais ils ont également conduit à une prise de poids significative. Leelee se regarde dans le miroir et voit une image déformée d'elle-même, une silhouette qu'elle peine à reconnaître. Les médicaments, censés la soulager, semblent avoir exacerbé ses problèmes, laissant un sentiment d'impuissance croissant.

Bam, lui aussi, a replongé dans ses vieux travers. Les soirées arrosées, les excès de drogues et le mode de vie chaotique sont devenus la norme, bien qu'il essaie de maintenir les apparences et de poursuivre les projets de skate et les cascades. La production de *Viva la Bam* continue, avec des cascades toujours plus audacieuses et des moments de folie extrême qui ne font qu'accentuer leur visibilité médiatique.

Dans une interview face caméra pour un magazine people, Leelee est une fois de plus confrontée à la cruauté des médias. Le présentateur, avec une froideur calculée, semble se délecter de ses questions acerbes, augmentant la pression déjà immense qui pèse sur elle.

La caméra capte Leelee, assise sur un fauteuil, son visage marqué par la fatigue et la détresse. Ses yeux sont cernés, son sourire est crispé. Elle est vêtue d'une tenue qui semble mal ajustée, accentuant la prise de poids due au traitement médicamenteux. Les questions du journaliste sont comme des coups de poignard, chaque remarque plongeant plus profondément dans ses vulnérabilités.

**Journaliste :** "Leelee, est-ce que vous êtes enceinte ?"

**Leelee, avec un sourire fatigué :** "Non, je ne suis pas enceinte."

**Journaliste :** "Alors pourquoi avez-vous pris autant de poids ? Vous êtes devenue... repoussante."

**Leelee, le regard baissé, murmure :** "Les médicaments... Ils ont des effets secondaires."

**Journaliste :** "Bam est un gars charmant et très sexy, pourquoi est-il toujours avec vous ?"

**Leelee, une lueur de tristesse dans les yeux :** "Je... je ne sais pas. Peut-être qu'il voit quelque chose en moi que je ne vois plus."

Les remarques sont incessantes, comme des flèches acérées visant directement ses insécurités. Les commentaires et les rires moqueurs du public semblent s'entrelacer avec les questions du journaliste, rendant l'épreuve encore plus douloureuse. Chaque mot semble approfondir la déchirure dans son esprit, chaque question une affirmation des critiques qu'elle redoute depuis longtemps.

Après l'interview, Leelee se retire dans le calme relatif du loft, où l'air est chargé d'une tension palpable. Elle erre dans l'appartement, se perdant dans ses propres pensées, la dépression et le désespoir se reflétant dans chaque pièce. La prise de poids et l’apparence physique lui sont devenues des sources de douleur constante, exacerbées par le traitement et les regards désapprobateurs. Les médicaments censés l'aider à gérer son stress ne font qu'ajouter une couche de confusion et de désespoir à son état mental fragile.

Bam, bien que toujours en proie à ses propres excès, semble percevoir la détresse de Leelee. Il tente d'être présent, mais son propre état l'entrave, rendant ses efforts de réconfort maladroits et insuffisants. Il sait que la situation est devenue critique, mais ses propres démons rendent difficile toute forme de soutien efficace. Leurs conversations sont souvent teintées d'un désespoir mutuel, avec des tentatives de comprendre l'autre qui échouent dans le bruit de leur vie chaotique.