Chapitre 14

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(1)Friedrich Nietzsche, Ainsi parlait Zarathoustra.

Attention : ce chapitre contient des scènes de viols et pourrait choquer certaines personnes. Il est important de garder en tête ce qu'est la notion de consentement. Ce dernier n'est pas valide sans un ″oui″ clair, et peu être révoqué à n'importe quel moment, selon nos souhaits.

Comme autrefois, un rire sournois retentit dans l'endroit, ce qui donnait à l'atmosphère un ton phobique. En résultat tout de suite un terrifique sentiment de panique, la fièvre catatonique qui accompagne en général le choc traumatique. L'anticipation de la punition qui, dans un grand frisson, s'éprouva par le gage des démangeaisons de ses sillons ayant été creusés en lui pour cause d'insoumission. Parce que l'horreur, c'est que le faucheur, n'ayant jamais aucune promesse de mort à lui offrir, ne venait toujours que pour s'esbaudir de son pâtir. Bien plus qu'un simple prédateur, ce diseur de peur, en causant l'altération de ses horizons, commandait en lui un ultime sentiment d'oppression.

Et décibel après décibel, le rire repris de plus belle, sinistre, coercitif... le pessimiste symbole qui prévoit l'avènement du fatidique. Est-ce par crainte de son propre trépas que se ploie la proie après avoir abdiqué sa joie ou est-ce par désarroi ?

Malgré sa vision extrêmement floue, Astarion ne manqua pas de reconnaître Cazador, surplombant son corps paralysé contre l'autel de sa désolation.

C'est alors qu'il éprouva l'atroce douleur qui lui parcourait les chairs, tellement lancinante qu'il lui était impossible de se mouvoir à sa guise. Son corps baignait dans le sang, son propre sang, et était tailladé plus qu'il ne l'avait jamais été auparavant. S'il avait été mortel, sans doute qu'il n'aurait pas pu préserver sa pleine conscience en de pareilles circonstances.

Cazador : Je vois que vous reprenez tranquillement vos esprits. Bien. Le jeu va pouvoir continuer.

Sur ces paroles, le maître vampire entailla les plaies qui recouvraient le corps nu de l'elfe pâle à l'aide de la dague qu'il avait entre les mains et lécha le sang frais qui la recouvrait, ce qui ne causa à Astarion qu'un élancement superficiel en comparaison à ce qu'il endurait déjà.

Cazador : Cette fois-ci, je compte bien vous obliger à m'observer tandis que je jouis de votre personne. Ne soyez pas timide, ou je vous le ferai regretter.

Sans qu'il s'y attende, Cazador délaissa son arme, se saisit de son membre en érection et le lui enfonça brusquement dans l'anus.

Le manque de préparation et de lubrification causa un malaise monstre à Astarion. Il eut alors l'impression que sa peau s'était fissurée sous l'impact, et la douleur qui accompagnait l'acte, terriblement intense, lui fit presque perdre connaissance.

Astarion : Maître, pitié... Je n'en peux plus. Je suis à bout de force.

Il était au bord des larmes, retenant ses peines comme si le diable lui-même l'enfourchait.

Cazador : Hahaha ! Sale petite pute. Je suis persuadé que vous changerez très vite d'avis lorsque vous constaterez le bien que je vais vous faire.

Il augmenta alors progressivement la vitesse de ses mouvements et empoigna la gorge du rejeton avec intensité, tellement que sa vision devint momentanément floue.

Cazador : Regardez. Regardez-moi faire.

Il lui lâcha la gorge et se mit à lui caresser le sexe d'une manière extrêmement sensuelle, chose qui n'était pas dans ses habitudes.

Astarion tourna lentement ses yeux vers son tortionnaire, l'observant sans pourtant le voir réellement tant il était affaibli. Espérait-il vraiment lui faire ressentir du plaisir ? Depuis quand le maître vampire avait-il recours à de telles douceurs lorsqu'il le prenait de la sorte ? Du plus loin qu'il pût se souvenir, son bourreau avait toujours et uniquement adopté la torture ainsi que l'humiliation quand venait le temps d'imposer sa domination à ses enfants. Et cette manière qu'il avait de le vouvoyer... Cela non plus n'étais pas dans ses habitudes...

UN LONG ET DIFFICILE CHEMIN POUR SORTIR DE L'ENFER.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant