CHAPITRE 23 : "OH... POOR GUY"

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Noé

Je quitte Lana tôt le matin, vers les alentours de cinq heures du matin afin d'éviter les soupçons. Nos baisers et nos corps entremêlés vont rester gravés dans ma mémoire pendant, très, très longtemps. Je rentre dans la chambre le sourire aux lèvres. Je me glisse délicatement dans ma couchette, prêt à essayer de dormir quelques minutes puisque je n'ai pas dormi, pour des raisons qui me semblent évidentes.

A peine allongé, Brody saute de son lit et rentre dans ma couchette.

- Hey ! tu fous quoi là! dis-je en chuchotant.


Brody ne prend pas la peine de me répondre. Les yeux grands ouverts, il m'observe méticuleusement, comme un putain de boucher avant de taillaider un pièce de viande.


Ne me dites pas qu'il sait quand même! Elle a gémit si fort à ce point là?


Son examen semble lui donner la réponse qu'il attendait puisqu'il expira avec exaspération avant de passer la main dans ses cheveux. D'un regard résigné, il émet sa conclusion, brutale et impartiale:

- Tu as baisé.

- Quoi ? Non ! Arrête tes conneries! dis-je d'un ton bourru.

- Me prend pas pour un con Noé. Je te connais. Tu as les lèvres gonflées, le cou rouge et tu pues le sexe à plein nez. Même un hamster saurait que tu as vécu une partie de jambes en l'air torride.

- ...

Je n'ai rien à dire putain parce qu'il a raison. C'était plus que torride.


Par contre il a faux sur une chose. Il n'y en a pas eu qu'une.

Ohhh petit cochon.

Chut.


Quand je repense à Lana, à ses sourires, ses rires, ses mains se promenant sur mon corps. Nos moments à deux sont comme du sucre sous la langue. Juste penser à elle, à ses rires, nos discussions, je ne peux m'empêcher d'esquisser un sourire

Lorsque je me rend compte de mon erreur, il est déjà trop tard puisque même dans le noir, ce con l'aussi remarqué. Ses pupilles se dilatent anormalement et son souffle se coupe:

- Oh punaise.

- Quoi??

- Tu t'es accroché en plus.

- Mais non. Arrête de dire n'importe quoi. Va dormir au lieu de dire des conneries.


Il ricane avant de piquer mon oreiller et me le balancer dans le visage.

- Tu penses? Très bien. Question simple: si imaginons, tu sors en soirée avec elle et qu'un gars la touche ou la serre dans ses bras, tu fais quoi?


Mon souffle se coupe, mon sang se transforme en brasier et ma mâchoire grince juste en pensant à cette idée. Mes mots sortent avant que mon cerveau ne les en empêchent :

- Il perdra l'utilité de ses bras et regrettera sa naissance.


Bordel.

La surprise imprègne nos visages car je suis tout aussi surpris que lui.

- Nom de Dieu...Tu es en train de tomber amoureux ma parole.

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⏰ Dernière mise à jour : Sep 14 ⏰

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