A pretty psychopath

Chapitre 51 part 2

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Ce que la mémoire de ton cœur retient, ton cerveau ne peut pas l'effacer

John Joos

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♫︎ Tag you're it( Melanie Martinez)♫︎

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Kenzo

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Je ne sais plus comment réagir face à mon père depuis que j'ai entendu son aveu, je peux pas agir comme si je n'avais rien entendu, je peux pas agir comme un fils aimant tout d'un coup rien ne pourra effacer tout ce qu'il m'a fait, d'un côté je le comprends aussi, j'arrive pas à le détester comme avant.

Je descends les marches et arrive jusqu'à la salle à manger, là où il est déjà installé un journal en main, il me jette un regard par dessus celui-ci.

- C'est maintenant que tu te réveilles ? Combien de fois dois-je te le dire ? Combien de fois dois-je te l'apprendre ? Un homme ne dors pas, si tu passes ton temps à dormir tu ne pourras rien faire de ta vie, il faut se lever tôt. me sermonne t-il

Il y a deux jours de cela je me serais mis en colère, mais aujourd'hui je ne peux pas, je ne ressens aucune trace de colère.

Je me contente juste de hocher la tête

Rhea nous regarde à tour de rôle, elle a l'air mal à l'aise.

- Vous comptez aller où pour votre lune de miel ? Questionne mon père

Je manque de m'étrangler en entendant cela, je vois Rhea recracher son jus d'orange.

- Lune de miel ? Demande t-elle

- Oui ! Vous venez tout juste de vous marier , les mariés vont...

- Oubliez cela ! Rétorque Rhea, vous nous avez obligé à nous marier, vous n'allez pas non plus nous forcer à aller en lune de miel.

- Forcer ? Moi je vous ai forcé ? C'est vous qui avez inventé cette histoire de mariage, je vous ai juste rendu service.

- Rendu service ? Vous nous avez rendu service en quoi ? S'emporte t-elle

Je ne dis rien et quitte la table les laissant dans leur embrouille.

Assis sur le lit dans la chambre,  je suis complètement absorbé par mes pensées, les souvenirs douloureux de mon enfance ne cessent de me revenir en tête, je ne saurais expliquer cette émotion qui m'anime,  je ressens une forte colère mélangeant à la tristesse, une sorte de nostalgie.

Les aveux de mon géniteur semblent avoir raviver des souvenirs enfouis, des blessures profondes,  je n'aurais jamais dû les écouter, j'aurais dû rester dans le déni, je ne sais pas comment réagir face à lui j'ai toujours autant envie de lui balancer mon poing et en même temps j'ai envie de le prendre dans mes bras, parce que personne n'a été là pour le faire, parce qu'il en a besoin.

Je ne me sentirais pas bien tant que je ne discuterais pas avec lui.

Je me lève et prend direction de son bureau, je croise Marcus et Rhea entrain de se chamailler dans le couloir.

" Si tu as quelque chose à lui dire dis le moi !  " entendis-je
" Tu te prends pour qui ? Rétorque Marcus "
"Pour sa femme, je suis sa femme " je souris malgré moi en entendant cela,  je passe à leur niveau sans leur laisser un regard, ces deux sont comme chien et chat,  ils ne pourront jamais s'entendre.