Serena
Université Hamilton, octobre.Quand je rentre dans ma chambre je ne m'en suis toujours pas remise.
«De gâcher un si beau visage à cause du froid.»
Je sens que mes joues sont encore rouges. Les papillons dans mon ventre ne ce sont toujours pas calmer. C'était si inattendu.
Son pull sur les épaules je rejoins les filles dans le salon. Quand elles me voient, elles m'interrogent toute du regard. Je n'y prête pas attention et vais dans notre salle de bain commune pour échanger ma robe avec une tenue plus confortable. Je mets ma robe dans le panier de linge sale mais garde le pull de Zack pour l'emmener dans ma chambre plus tard. Je commence à me démaquiller quand mes amies entrent dans la salle de bain, j'aurais dû fermer la porte je le savais.
- Tu nous explique ? demande Emery.
- Quoi ? Que veux tu que je t'expliques ?
- Pourquoi tu te ramènes avec le pull de Zack par exemple, intervient Lira.
- Ah ça... Et bien, il a vu que j'avais froid et me l'a donné.
- C'est tout ? m'interroge Anastasia.
Je continue de me démaquiller sans vraiment les regarder pour paraître la plus indifférente possible. Je ne veut pas qu'elles s'imaginent des trucs.
- Oui c'est tout. Quoi ? Vous croyez qu'on a couché ensemble ? Jamais ça n'arrivera. Maintenant je vous en direz plus si vous me préparer du thé et que vous sortez de cette salle de bain, merci.
- T'as intérêt à tous nous dire si on sort, dis Emery tout sourire.
Elles sortent, et je fais de même plus tard après m'être tressé les cheveux.
- Alors ? me demande Lira tandis que je les rejoins.
Je leur explique tout, sans omettre les papillons qui se sont envolés dans mon ventre, chose que je ne comprends pas, ou même mes joues qui ont rougit stupidement, ou le fait que pendant tout le trajet du retour j'ai senti l'odeur réconfortante du pull de Zack.
- Wouah ! C'est vraiment gentil de sa part, dis Emery. Et vous allez vous arrêtez là ? Continuer à vous fuir mutuellement je veut dire.
- Je ne sais pas. Il faut déjà que je lui rende son pull.
- Il a fait un vrai effort je trouve, annonce Anastasia.
- C'est vrai, il ne prête aucun pull à personne, affirme Lira.
- Oui bon ça suffit. On se regarde un film ? je propose pour changer de sujet.
- On regarde quoi comme film ?
***
Une fois le film fini je vais dans ma chambre. J'attrape le pull de Zack, qui reposait sur ma chaise de bureau, et m'allonge sur le ventre dans mon lit. Je repose mon visage sur le pull qui loge dans mes bras, l'odeur de Zack est vraiment réconfortante, je souris bêtement avant de tomber dans les bras de Morphée.
***
Une semaine plus tard.
Devant la chambre des garçons, le pull de Zack à la main, je prend mon courage à deux mains, lève le poings et toque, une fois, puis deux, puis trois. Pas de réponse, je décide d'entrer. Le salon me fait face, je regarde dans la cuisine, personne. J'avance jusque dans le salon.
- Il y a quelqu'un ? je demande.
Un grognement depuis le couloir me fait tourner la tête.
Zack est dans l'encadrement de la porte, en boxer, les cheveux tout ébouriffé, il se frotte les yeux afin qu'ils s'adaptent à la lumière de la pièce.Adorable.
Il a du faire une sieste. Mince je l'ai surement réveillé.
- Oh salut Zack ! je dis en levant la main. Euh... désolé de t'avoir réveiller... hum... je te ramè...
- Serena ? me coupe il. T'aurais dû me prévenir que tu venais, je n'aurais pas fait de sieste.
Bingo.
- Oui pardon je viens à l'improviste. Je te ramène ton pull. Merci encore.
- On s'est vu pendant la semaine, pourquoi tu ne me l'a pas ramené plus tôt ? demande-t-il en se rapprochant de moi.
Je sens mes joues rougir quand je dis :
- Oui euh... je... je voulais le... garder encore un peu...
Il fais un petit rire, à moitié réveillé. Trop mignon.
- Je peut savoir ce qu'il y a de drôle ?! je dis en sentant mes joues rougir encore plus.
- Tu voulais le garder hein...
- Oui enfin...
- Te fatigues pas. Garde le encore si tu veux.
- Non tiens, il est à toi.
Il se rapproche encore à tel point que je dois lever la tête pour le regarder dans les yeux. Nos corps sont à une vingtaine de centimètres. Distance que je réduis en faisant un pas en avant.
Il passe une main sur ma nuque, et de l'autre prend son pull.- Zack...
- Serena. Je vais devoir t'embrasser, dit il d'une voix grave.
Je ne me laisse pas le temps de répondre et me met sur la pointe des pieds pour atteindre ses lèvres. Mes mains se posent sur son torse tandis qu'il augmente la pression sur mes lèvres. Un de ses mains remontent dans mes cheveux, alors que l'autre, dans mon dos, passe sous mon gilet puis sous mon tee-shirt. Je n'avais pas remarqué qu'il avait jeté son pull sur le fauteuil. Notre baiser se fait plus fougueux.
Zack nous emmène jusqu'à sa chambre. Il me débarrasse de mes habits. Je me retrouve désormais en sous-vêtements, devant Zack Kennedy.
- Tu es si belle Serena, dit il entre deux baiser.
- Tais toi ! J'ai que dix minutes avant mon prochain cours.
Il me coupe d'un baiser.
Ses lèvres descendent sur mon cou, puis mes épaules avant de revenir sur les miennes. J'entoure sa taille de mes jambes. Il me porte et m'emmenne a son lit où il m'ote mon soutien gorge. Il recommence sa descente vers mon ventre, ce qui me fait lâcher plusieurs gémissements, mais il s'arrête sur mes seins. Sa main descent vers ma culotte et me l'enlève. Il glisse un doigt en moi, puis deux avant de faire des légers mouvement avec ceux-ci. Je gémis plusieurs fois. Quand il sent mes jambes trembler annonçant l'arrivée d'un orgasme, il sort un préservatif de sa table de chevet et l'enfile. Il entre en moi et laisse un petit temps pour que je m'habitue à sa présence puis fait un léger va et vient qu'il accélére. Je suis la première à jouir, mais il me suis de près.
Lorsque je reprend conscience de ce qu'il vient de passer. Je me lève brusquement et récupére mes habits éparpillés dans la chambre.
Qu'est ce qui m'a pris j'avais promis de ne jamais le faire.- Désolée je dois y aller j'ai cour, je dis en m'habillant.
Je me regarde dans le miroir sur son placard, remet mes cheveux en place sort mon rouge à lèvres en applique avant de me retourner.
Zack n'a pas bougé, toujours allongé sur le lit la couette assez remonter pour cacher son sexe mais pas assez pour son torse, je m'arrête sur ce dernier avant de le regarder dans les yeux, et de remarquer qu'il m'observe aussi.- On en reparle plus tard, je dis en me dirigeant vers la porte.
Je l'entend bougé dans son lit, je me retourne pour le voir mais il est dos à moi.
- C'était génial, je chuchote en sortant de la chambre espérant qu'il n'ai pas entendu cet aveu.