Fly away

Chapitre 15

Le trajet en voiture me paraissait franchement interminable, il y avait un tas de monde sur les routes ce qui créaient des embouteillages, ce qui m'énerva vraiment beaucoup. Je bouillonnais de l'intérieur, je transpirais beaucoup, des gouttes de sueur inondèrent mes vêtements, je tremblais de rage et d'inquiétude. Qui osait toucher à ma famille ? Je me le demandais en boucle. C'était sûrement quelqu'un de fou, il avait intérêt à bien ce cacher car quand je le retrouverais, je lui ferais regretter d'être né. J'étais tellement angoissé que je craignis un instant d'avoir une syncope. Et puis d'un autre côté, je pensais à ce que j'allais dire a Derek et la meute pour moi. J'aurais voulu le garder pour moi mais a cause de cet incident je devrais révéler ma vraie nature. Seuls Mike et Joe étaient au courant, c'était d'ailleurs lui qui l'avais découvert. Quelle surprise j'avais eu en découvrant cela, moi Stiles le Petit humain fragile, un être surnaturel doter de super pouvoirs. C'était vrai que j'avais mis du temps a m'accoutumée avec tout cela. Au début j'avais été tellement choqué que j'étais rester enfermé pendant une semaine dans ma chambre puis j'ai dû être confronté à la peur de blesser une personne que j'aime, de ne pas me faire a ma nouvelle nature de monstre mais j'appris a faire avec et ma nature n'est pas un inconvénient pour ma vie. Elle ne se manifeste que quand j'en ai besoin, pour la protection. C'est une autre part de moi-même comme si deux êtres cohabitaient dans mon corps d'un côté moi le Stiles et de l'autre ma créature, elle était la deuxième part de mon être ressentant toutes mes émotions et me guidant à travers les moments difficiles. Elle ne se manifestait rarement dans mon esprit observant juste ma vie à travers mes yeux. Ma nature était très difficile à des détecter par les autres espèce car elle était enfouis au plus profond de l'être qu'elle possédait et qu'elle mettait une barrière protectrice qui empêchait les surnaturels de la sentir. Elle maîtrisait tous les éléments les plus basique comme l'eau, la terre, le feu et l'air mais elle maîtrisait aussi les plus complexe comme l'électricité et la gravité, et enfin elle peut se transformé en une sorte de grand monstre brun aux yeux oranges avec deux cornes sur le front mesurant près plus de deux mètre très imposant. Mais ça c'était quand elle était énervée vraiment très fâchée et beaucoup de personnes n'aimaient pas la voir comme ça. Même moi, je me faisait peur dans ces cas la.

Je tournais au coin de la rue et je vis de la fumée le long du chemin menant au manoir, j'appuyais sur la pédale d'accélérateur. Je m'enfonçais dans le bois, la terre avait été retourné, quelques arbres était tombés à terre, mort, il y avait du sang partout, par terre, sur les arbres, à gauche à droite. J'arrêtais donc la voiture, j'en sortis en claquant la porte et couru à travers le bois sautant au dessus de quelques corps, d'obstacles. Mon rythme cardiaque s'accélérera et ma vision devenait flou a cause de la vitesse de ma course, ma respiration se fit de plus en plus laborieuse. La température chuta petit à petit, le ciel s'assombrit et je m'arrêtais net en voyant le spectacle qui s'offrait devant moi. J'en resta figé. Je pris une grande inspiration quand je me rendit compte que j'avais arrêter de respiré. Le sol était recouvert de personnes mortes, du sang coulait encore de leurs blessures, l'odeur du sang frais et de la mort flottaient dans l'air ce qui me fit suffoquer tant que s'en était étouffant. Les corps blancs, sans vie jonchaient le sol empli de sang et de terre, il y avait des armes éparpillées partout sur l'herbe rougis. Il y en avait partout, c'était tout simplement horrible. Mais tout ce que je fis c'était de regarder, rester planter là à regarder ce décor sanglant, ce spectacle funèbres. Un carnage voilà ce que c'était. Des vie pour une vie. Pour l'un des leurs. Loyauté. Voilà ce que je voyais devant moi. Et voilà ou ça menait. A la mort.

Après quelques bonnes minutes, je pris mon courage a deux mains en me dirigeant vers le manoir devant moi. La nuit commençait à tomber, la lune apparaissait à moitié et de gros nuages noirs me surplombait, une nuit qui accueillis tout les ennemis morts dans les ténèbres à bras ouverts. Quand je pénétrais dans le manoir, le calme régnait ce qui était pour ainsi dire une première, d'habitude il y avait toujours quelqu'un pour faire le pitre dans cette maison ou bien qui avait quelques choses à dire. Je continua mon chemin jusqu'au salon, mes poils se hérissa a la vue des meubles renversés, des objets cassés et du sang peinturant les murs, j'avala difficilement ma salive.
Je pénétrais dans le salon sans dessus dessous, des meubles étaient placés de sorte à faire une muraille face à la porte. Je vis quelques loups, leurs expressions étaient à la fois triste et furieuse mais je ne vis pas les personnes qui m'intéressaient alors je fis le tours des pièces d'à coté mais ils n'étaient toujours pas la. Peut être étaient-ils a l'étage ? Le cœur battant avec un début de migraine je m'y dirigeais rapidement, je montais les marches le plus vite possible pour arriver au premier étage. Je marchais dans le couloirs et je pénétrais dans une des chambres du manoir. La première chose que je vis fus le dos de Lydia qui était assise sur le bord du lit a s'occuper d'une personne qui ce trouvait allonger emmoufle dans les draps, elle se pencha difficilement à cause de son gros ventre proéminent et elle plongea un linge dans une bassine d'eau puis elle le passa sur le visage de la personne. Je posa ma main sur l'épaule de Lydia pour lui faire savoir ma présence, elle sursauta violemment en posant une main protectrice sur son ventre mais quand elle vit que ce n'était que moi, je sentis sous ma paumes ses muscles de détendre. Je me penchais légèrement pour voir que c'était Joe qui était allonger sur le lit. Il avait l'air tellement mal en point, son visage portait des ecchymoses, il avait les lèvres complètement éclatée, ses yeux étaient pochés de sangs.