Chapitre 9

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Nous levions la tête surpris et la tourna pour voir Scott nous regarder la bouche ouverte, les yeux écarquillés.

- Je .... Je

Derek s'écarta vite de moi. Il se leva du lit en me tournant le dos et moi, je m'assis sur lit. Je regardais le sol, désespérée, les épaules voûtées pensant à ce que nous venons de le faire. Je caresser mes lèvres gonflées par le faite d'avoir été embrassé sauvagement, sensuellement. Je sentis mon érection battre furieusement dans mon pantalon, mon désir inassouvi par l'intervention de Scott me laissa frustré et de mauvaise humeur. Je soupirai d'agacement et partis de la pièce où nous étions enfermés.

*****

J'étais dans ma chambre chez mon père parlant avec Joe.

- Vous ne l'avait pas trouvés alors ?

- Non. Mais de toute façon nous étions plutôt concentrés sur vous. Vous aviez disparus et nous étions inquiet pour vous.

- On est quand même rester cinq heures enfermés. Avec vos super odorat de loups garous, vous auriez pu nous trouver plus tôt non ?

- On est pas infaillible, tu sais. Et puis bon a ce que j'ai compris tu ne t'ai pas trop ennuyer a l'intérieur. Avec Derek. A ce que j'ai entendu vous aviez l'air très occupés.

Je rougis, cachant mon visage dans mon oreiller. J'étais très gêné qu'il soit au courant. Je ne voulais pas que ça se sache aussi vite de peur que Derek n'assume pas. Je ne voulais pas passer pour un imbécile avec qui il a voulu passer le temps.

- Hum hum dis je mon visage enfoncé dans l'oreiller.

- Je ne t'entend pas très bien.

Je releva la tête en lui fusillant du regards alors que cet imbécile se marrait.

- Il m'a embrassé. Voilà t'es content ?!

Il éclata de rire à mon ton furieux. Il me claqua l'épaule et me dit :

- Pourquoi es-tu si réticent à me parler de ça. D'habitude cela ne te dérange pas de nous parler de tes histoires de cœurs enfin de cul.

- Oui mais lui ce n'est pas pareil dis-je gêné.

Il me regarda sourcil levé l'air de dire " vas-y explique moi ! " Je soufflais et lui raconta :

- Ce n'est pas pareil car je veux une relation avec lui. J'ai toujours eu des sentiments pour lui alors ce n'est pas pareil que pour mes plans culs puisque avec eux je ne ressentais rien a part du soulagement physique. Et puis en plus je ne voulais pas en parler car j'ai peur qu'il n'assume pas ce qu'il s'est passé devant tous le monde. Je ne veux pas que vous me regardiez avec pitié. Surtout pas. Je me sens tellement faible quand il s'agit de lui tu vois. Mais j'ai peur. Peur d'être rejeté. Peur que les sentiments ne soit pas réciproque. Peur que pour lui cela ne soit qu'un jeu. Et puis je suis parti alors nous avons changé. Je sais que nous sommes différents et que cela pourrait poser problèmes. Et puis je parle, je parle mais je ne sais même pas si il est gay. Ça trouve il m'a embrassé comme ça pour savoir comment ça fait.

Joe secoua la tête en me regardant l'air en colère.

- Tu dis n'importe quoi. Si il l'a fait c'est qu'il en avait envie et qu'il a au moins des sentiments pour toi. Tu es quelqu'un de très séduisant et tu as bon nombres de qualités... Et de défauts, je dois dire. Mais qui font de toi une personne exceptionnelle alors ne te sous estime pas. Et si par malheur il a jouer avec toi, crois qu'il s'en mordra les doigts. Il le regrettera.

******

Je coupais les pommes de terre en dés puis les mis dans la casseroles avec les poivrons, les petits pois, haricots et le chorizo coupés en petit morceaux. Je mis la casserole sur le feu puis je m'attaqua au dessert. Je fis une mousse au chocolat et je dressa la table pour deux. Et attendit qu'il arrive.
J'entendis la porte s'ouvrir. Il enleva son manteau et ses chaussures et se stoppa net en voyant la table et le dîné fait.

- C'est mon anniversaire aujourd'hui ? dit il

- Non. Je voulais juste passé un moment avec toi, cela fait longtemps que l'on n'a pas fait ça tout les deux. Alors profite j'ai passer des heures aux fourneaux.

- Cela m'a tellement manquer de partager des moments avec toi. De simplement discuter ou raconter nos journée dit mon mon père nostalgique.

Je lui souris et le pris dans mes bras puis lui ordonna de s'asseoir en lui servant le plat. Nous mangeâmes en silence puis il me demanda l'avancer de nos recherches :

- Nous avons eu l'a description d'un genre d'hybride quand on a été au bar qui sera apparemment aussi responsable de la mort de la jeune femme. Mais malheureusement Derek et moi nous nous sommes retrouvés enfermé dans une pièce du bar donc les autres nous ont chercher et laisser filer le démon.

- Ah mince et pour le loup ?

- On a rien dans ce côté la. Je suis de plus en plus désespéré.

- Tu vas y arriver mon fils. Tu as toujours été le meilleur pour ce genre de choses rappelle toi. Tu es doué. Tu l'attrapera ce psychopathe ne te tracasse pas.

Je lui souriais touché par ces mots.

- Alors mon fils, tu as quelqu'un dans ta vie ?

- Non comme je te l'avais dis, je ne n'ai personne dis-je en rougissant

- Tu as quelqu'un en vue ? Qui te plait ?

- Mais personne papa. Je n'ai personne en vue.

- Tu crois que je ne sais pas quand tu mens mon fils. Je t'ai élevé dois je te le rappeler ? Allez dis moi !

- Derekmeplait dis je rapidement

- Quoi ?

- Derek me plait dis-je rougissant furieusement.

- Et lui ? Tu lui plait ?!

- C'est ça le problème ! Je ne sais pas. Mais il m'a embrassé alors ....
Papa, je suis complètement perdu dis je mettant ma tête entre mes mains.

- Je vais aller lui parler fils. Ne t'inquiète pas je m'occupe de tout.

- NON !! Ne fait pas ça ! Dis je relavant vite ma tête aboyant une expression horrifié.

- D'accord. D'accord dit il levant les mains devant lui. Mais tu l'aime ?

- Je ... Je pense.

- Tu penses seulement ?

- Je ... Papa c'est compliquer déjà parce que je dois repartir à Seattle. J'ai ma vie la-bas, mes amis et mon boulot. Et puis ....

- Stiles tu pourrais revenir. Je suis sur que la meute serais contente et moi même j'en serais heureux. Tu me manques tellement tu sais. Mais si tu es heureux à Seattle alors restes-y et sois heureux. Ta mère serais tellement fier de toi de l'homme que tu devenu. Et moi, je resterais fier de toi quoi qu'il arrive pour toujours. Tu es mon sang, ma chair. Je suis fier que tu porte mon nom. Fier de la personne que tu es devenu. Tu es un homme bien mon fils et je t'aime.

Je me jeta, ému, dans ses bras des perles sales roulant sur mes joues. J'embrassais mon père, lui répondant que je l'aimais aussi très fort. Il me sera très fort dans ses bras en retour.

Fly awayOù les histoires vivent. Découvrez maintenant