Chapitre 21

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Désolé pour l'absence prolongée mais j'avais beaucoup de choses à faire. Chapitre court et non corrigée. Bonne lecture.

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En entendant sa voix brisée le silence je me suis retourné pour le regarder et ce que j'ai vu m'a couper le souffle et j'ai souffert par avance pour ce qu'il s'apprêtait à me dire.

- Tu sais j'ai toujours pensé que puisque tu étais parti comme un voleur sans laissé de traces derrière toi c'est que tu ne tenais pas à nous. Et je me suis dit mais pour quoi es-tu si blessé pour quelqu'un qui n'a pas pris la peine de te dire les choses. Dans la première phase je ne comprenais pas ce qui ce passait, je ne voulais pas le croire. Puis j'ai été envahi d'une immense colère. J'ai été tellement furieux contre toi que j'en étais devenu incontrôlable et Derek a du l'enfermer. Ensuite, je me suis juste anesthésié et j'ai couper tout lien, souvenir et j'ai essayer de continuer à vivre normalement. Mais cela a été dur parce que tu faisais parti de chacun de mes pas et je me suis retrouver sans rien pour m'accrocher. Plus personne n'était là pour me sortir des blagues pourries quand je n'étais pas bien ou juste une personne qui puisse compter. Du jour au lendemain je me suis retrouver amputé. J'ai essayé de toute les forces de te sortir de mes pense de ne pas penser à ce qui t'étais arriver et à ou ce que tu étais pendant les premiers mois et puis lorsque to père nous as dis qu'il t'avais eu au téléphone et que tu allais bien, mon cœur à battu tellement fort que j'ai cru qu'il allait sortir de la poitrine. Mais malheureusement il ne nous a rien dit de plus et en l'espace de quelques secondes tout s'est encore écroulé autour de moi. Et quand j'ai repris mes esprits je me suis promis de ne plus te laisser me faire autant de mal toi autant que quiconque. Plus jamais.
Scott inspire profondément et me dit :

- Mais je n'ai pas pu tenir cette promesse malheureusement. Je t'aime et je veux comprendre. S'il te plaît, me supplie t-il les larmes au yeux.

Mon cœur se serra. Le voir aussi mal me pinçait le cœur. Je n'aimais pas voir lés personnes que j'aimais souffrir. Tout ce que je voulait c'était qu'il aille mieux, et qu'il comprenne aussi que malgré mon amour pour lui , il m'avait fait souffrir.

Je soufflais un grand coup et me lança :

- Tu étais tout pour moi tu sais. Quand j'ai fait ta connaissance, j'étais le petit garçon le plus heureux du monde parce que j'avais enfin un ami. J'avais enfin quelqu'un qui me voyait, qui me souriait, me parlait. Et surtout qui m'appréciait.
Pour moi, nous deux, c'était indestructible, et notre relation plus forte que tout.
Et je ne sais pas ce qui c'est passer mais vous vous êtes éloignés de moi. TU t'es éloigné de moi. Petit à petit, tu m'a mis à l'écart. Tu ne m'appelais plus, tu ne me parlais plus sauf si vous aviez besoin de quelque chose.
Est ce que tu sais ce que l'on ressent lorsque les personnes que vous aimez vous traitent de cette façon ? Et bien, tu te sens rejeté et mal aimé, comme si notre monde venait à s'écrouler petit à petit. J'étais tellement malheureux si tu savais de savoir que vous ne vouliez plus de moi. Que les personnes que j'aimais le plus au monde ne souhaitait plus de contact avec moi.
Tu sais j'ai pas baisser les bras tout de suite, j'ai essayer encore et encore de m'imposer et de venir vers vous dans aucun résultat.
Alors oui au bout d'un moment j'ai lâcher prise et je me suis laisser guider. J'ai alors décider de partir pour de nouveau respirer. Et j'ai rencontrer de merveilleuses personnes et j'ai enfin compris y'a j'étais.
Et tu sais je ne peux pas regretter d'être partis parce que sans cela, je ne serai pas l'homme que je suis aujourd'hui. Je n'aurais pas rencontrer ces personnes que j'aime. Je ne me saurais peut être pas assumer et je n'aurais peut être pas pris cette maturité que j'ai aujourd'hui.

Je l'avais fixé pendant ma tirade et vu toute ses émotions passées : tristesse, colère, acceptation, honte.
Et ce qui me frappa le plus au cœur étaient ses larmes. Des perles qui coulaient sur son beau visage et que ne s'arrêtait pas de couler.
Alors je fis ce que j'avais désespérément besoin. Je me ruais vers lui et le pris dans ma bras, le serrant très fort. Je mis ma tête dans son cou et respirai son odeur qui m'avait tellement manqué. Son odeur. Ma maison. Mon ami. Mon frère.

Il me serra si fort contre lui. Sa poitrine contre la mienne. Nos bras qui ne voulaient pas se lâcher. Mon cœur qui battait si fort contre le sien. Et pendant ce moment : il ne cessa pas de me dire en pleurant.

- Je suis désolé. Pardonne moi.

Nous ne faisions plus qu'un. J'avais l'impression d'être enfin complet. Que la dernière pièce du puzzle était enfin en place. J'avais retrouver mon ami, ma famille, mon frère.
Je pouvais enfin lâcher prise et me re concentrer sur l'autre homme de ma vie.

Fly awayOù les histoires vivent. Découvrez maintenant