Fly away

Chapitre 18

En me réveillant le matin, je ne m'attendais pas à trouver un lit vide. J'ai tellement paniqué que j'en suis tombé du lit. Je n'ai même pas pris le temps de m'habiller que je suis descendu pour aller au salon en courant comme si ma vie en dépendait. Je m'arrêtais net devant le spectacle qui se trouvait devant moi. La meute était réuni dans la salle, sur les canapés, tout sourire avec un Derek rayonnant, en pleine forme. Alors que moi, j'étais bizarrement essoufflé, je dû appuyer mon dos contre la chambranle de la porte. Mes jambes étaient un peu tremblante, en vérité, je me sentais un peu faible, comme si on m'avais pomper toute mon énergie. J'avais l'impression d'avoir fait le marathon. Mes mains tremblaient fortement, beaucoup trop même. Je me laissai glisser jusqu'à poser mes fesses sur le sol froid et dur. Je frissonnai. J'avais l'impression que le froid m'envahissais de toute parts, laissant tout mes membres engourdis. Mais que m'arrivait-il ?
Je leva ma tête qui me semblait plus lourde qu'auparavant et je vis que Mike, Eli et Derek se trouvaient en face de moi, accroupis a ma hauteur avec une expression inquiète. Pourquoi étaient-ils inquiet comme ça ?

- Stiles ? Tu vas bien ? Me demanda Mike.

Au lieu de répondre à sa question, je leurs demandai pourquoi personne ne m'avais prévenu du réveil de Derek. Ils se regardèrent tous avant de me répondre.

- Tu avais besoin de repos. Après tout ce que tu as fais. Tu n'arrivais même pas a garder les yeux ouvert. Tu as dormi presque trois jours.

Je fronçais les sourcils. De quoi parlait-il ? J'avais dormi trois jours mais pourquoi ? Qu'est qu'il c'est passé ? J'était complètement déboussolé. Je regardai Derek avec incompréhension.

- Je ne comprends pas murmurais-je.

- Derek est réveiller depuis deux jours maintenant. Tu as fais beaucoup pour lui. Tu t'en rappelle pas ?

J'avais du mal à garder les yeux ouverts , je me sentais tellement faible. Mais qu'est que j'avais fait ?
Je secoua la tête pour lui répondre.

- Derek n'allait pas bien. Tout d'un coup, il a arrêter de respirer. Et je ne sais pas ce qu'il c'est passé mais tu t'es illuminé comme une sorte d'ampoule. De la lumière à jailli de toi. Tu t'es allonger contre Derek et là il y a eu une explosion de lumière. Elle nous blessait les yeux alors on a du sortir de la pièce. Et quelques heures après Derek était réveiller et toi tu étais très pâle. Tu étais cerné et tu n'avais pas l'air très en forme. Tu dormais alors on a attendu le temps que tu te rétablisse. Et Derek à veiller sur toi, il nous a certifier que tu allais bien. Il le sentait là dit-il en montrant son cœur.

Au fur et à mesure de son discours ma vision s'obscurcit, et je perdis conscience.

~~~~~~~

Je me trouvais dans une vaste pièce, vide, les murs blancs, seule une fenêtre éclairait la pièce. Je fis le tour de moi même mais je ne voyais aucune porte, pas de sortie. Je m'approchai des murs vierges et je les tâtaient pour voir si il n'y avait pas une ouverture, une porte cachée mais rien, il n'y avait rien. Merde ! Dans quelle merde je m'étais encore fourré ? Je pris ma tête dans mes mains en grognant de frustration. LA FENÊTRE ! Quel idiot ! Je n'y avait pas penser. C'était mon seul moyen de sortir. Je couru jusqu'à celle-ci, cherchant désespérément une poignée mais il n'y en avait pas. Mais c'était quoi ce truc ? Je tapais dessus encore et encore, à bout de souffle je m'arrêtais. J'avais essayer de regarder a travers elle mais il n'y avait qu'une puissante lumière qui m'aveuglais. J'essayais de me creuser la tête, il y avait bien une solution pour que je sorte d'ici.
Je m'assis sur le sol, ne sachant pas quoi faire d'autre. Finalement je m'allongeai en fermant mes yeux. Peut être qu'en les ouvrant je me rendrait compte que ce n'étais qu'un rêve. Alors tout ce que je fis c'était attendre, je ne sais pas quoi mais j'attendais.

- Il est temps.

Je me rassis en ouvrant grand les yeux, mon cœur battant la chamade. Putain c'était qui ? Je tournai ma tête pour voir qui avait parler, je sursautai en apercevant une silhouette dans le coin d'un mur. Je reculai jusqu'à ce que mon dos touche une paroi dure et froide. J'essayai tant bien que mal de me calmé, d'essayer de réfléchir correctement a tout ça, mais je n'y arrivai pas. J'avais tellement mal a la tête que mes mains en tremblaient. Un bourdonnement incessant et persistant qui s'intensifiaient à mesure que la silhouette s'approchait de moi. J'avais peur. J'essayai de faire appel à la créature mais je ne l'a sentait plus, je me mis à paniquer encore plus, tremblant de tout mon corps.
J'avais du mal a respirer. J'arrivais pas a me calmer puis tout d'un coup ma respiration se bloqua jusqu'à me faire suffoquer. Mes yeux se remplissaient de larmes qui coulaient sur mes joues.

- Respire murmura-t-il

Mais je n'y arrivais pas, je ne pouvais pas. Mes poumons me brûlaient atrocement. Mes yeux commençait à voir noirs. Puis il se mis à crier :

- Respire !

Mes poumons se débloqua et je pris une grande inspiration puis encore une jusqu'à retrouver mon était normal. Ce qui pris quelques minutes. Je regardai l'homme devant moi. Il portait une sorte de grande cape noir et son visage était recouvert d'une capuche.

- Qui êtes vous ? Demandais je

Mais au lieu de répondre à ma question, il me répétait encore de sa voix grave :

- Il est temps.

- Je ne comprends pas ! Explique moi !

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Derek était inquiet, il ne l'avait jamais autant été de toute sa vie. Quand il avait vu Stiles perdre conscience, il avait eut tellement peur qu'il l'avait tout de suite pris dans ces bras pour le monter dans sa chambre en appelant le médecin de la meute. Il faisait les cents pas sur le sol de sa chambre gardant toujours un œil sur sa moitié. Il ne le quittait pas un seul instant des yeux de peur qu'il lui arrive quelques choses. Il ne voulait même pas qu'une autre personne que lui s'approche de Stiles. Donc la meute était prié d'attendre dans le couloir mais il avait fait exception pour Eli et Mike qui étaient sagement assis sur les fauteuils près de la fenêtre.
Quand il posait les yeux sur sa moitié, il avait mal parce qu'il était pâle comme la mort, il avait des cernes très marquées et il paraissait amaigris. Son loup lui criait de l'aider, de faire quelques choses mais il ne faisait quoi faire et cette position ne lui plaisait guère. C'est pour ça qu'il était furieux sur tout le monde, il grognait pour un oui ou pour un non. C'était frustrant de voir qu'il n'y avait rien a faire.
Il fit le tour du lit pour s'asseoir à côté de Stiles et il pris sa main pale dans la sienne pour la porter jusqu'à son cœur. Il se pencha sur lui, son nez frôlant le sien. Puis il lui embrassa le front puis lui murmura :

- Reviens moi.

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Il ne bougea pas puis sans que je m'y attende, me faisant sursauter, les murs se sont mis à disparaître pour laisser apparaître un décor qui me laissa bouche-bé. Bon dieu, quel était cet endroit ?