Chapitre 5

9K 405 19
                                    

- Tu allais nous dire pourquoi tu étais partis dit Derek en me dévisageant

- Je ....

Le téléphone de Joe sonna nous interrompant. Il pris son téléphone dans ses mains regardant le nom de son correspondant puis décrocha et écouta son interlocuteur. Au fur et à mesure de sa conversation son visage se fit de plus en plus grave , il se tourna vers nous en raccrochant. Il nous annonça que le loup solitaire avait fait sa première victime dans cette ville. C'était une jeune femme d'une vingtaine d'année découverte au bord de la route avec de multiples lacérations sur le corps. Apparement elle aurais aussi reçu plusieurs coups avec un objet contondant. Cette jeune femme aurait été enlever lors d'une soirée chez une de ses amies.

Nous décidâmes que Joe, Scott et le reste de la meute partiraient sur le lieu du crime pour prendre toutes les informations nécessaires pour retrouver ce malade. Ils devaient faire vites car toutes les preuves seront bientôt effacer par la tempêtes dehors. Nous savions que la pluie avaient effacer toutes traces du loup mais ils voulaient essayer. Joe était le meilleur pour flairer une piste alors c'était normal qu'il aille la-bas. Je me retrouva donc seul avec Derek lorsqu'ils furent partis. Nous débarrassâmes et lavâmes la vaisselle tout dans un silence réconfortant, agréable. Apres avoir finis Derek me proposa de nous installer dans son salon privé et j'accepta avec plaisir. Rester seul avec lui me plaisait vraiment beaucoup. Oh non qu'est que je disait. Non, cela ne devait pas me plaire. Putain j'étais vraiment dans la merde.

J'avais toujours craqué sur Derek. Comment ne pas l'être ? C'était un homme fort, grand et costaud avec un visage dur prononcer par une mâchoire carré muni d'une barbe de trois jours ce qui le rendait plus sexy qu'il ne l'était. C'est yeux était d'un vert clair parsemer de paillettes d'or ce qui adoucissait son regard mais qu'il ne le rendait pas plus doux. Il restait dur et indéchiffrable pour les personnes qui ne le connaissaient pas. Il était menaçant toujours en train de grogner, de crier ou d'aboyer des ordres mais c'était quelqu'un de droit et d'honnête en qui on pouvait avoir confiance. Je lui confirai ma vie sans hésiter.

Le béguin n'était pas alors réciproque il y a quatre ans et je n'osait avouer de toute façon mon homosexualité au monde. Je n'en était pas prêt et surtout j'était terrifier qu'il me rejette. Le petit humain tout chétif avouant être gay a ses amis loup tout costaud et musclé. Non j'avais trop peur. De toute façon à cette époque et je suis qu'aujourd'hui aussi il se faisait toute les filles qui passaient. Alors je laissa vite tomber mes rêves d'être un jour à lui et lui a moi. C'est vrai qu'à cet époque je perdit beaucoup confiance en moi, j'était tout le temps a me remettre en questions, à réfléchir sur moi.
Et puis en partant je fis la meilleur chose a faire puisque j'avais retrouver ma confiance en moi , je m'acceptais comme je suis et je ne craignais plus le regard des gens.

Je m'installais dans un fauteuil et Derek pris celui en face du mien. Il me dévisageais pendant un long moment que je cru qu'il dura une éternité. J'aimais avoir son regard sur moi avant et je l'aimais encore plus maintenant même si il me mettais parfois mal à l'aise parce qu'avons le j'étais encore raide dingue de ce mec. J'étais dans une merde noire je vous le dis.

Je me tortillais donc dans le fauteuil en attendant qu'il parle ou fasse quelque chose. Mais il se contenta de me regarder fixement avec ses beau yeux hypnotisant mais je fis un effort de garder la face devant lui. De ne rien lui montrer de mes sentiments.

Je sursauta quand une voix grave me sortis de mes penser :

- Tu es mal à l'aise. A quoi peux tu bien penser ?

- Ri-rien. Hum je pense a rien.

- Mmh je ne te crois pas.

J'haussa les épaules en prenant un air innocent.

- Scott s'en veux tu sais dit il en reprenant son sérieux.

- Ah.

- Si il l'a fait ça c'est qu'il est impuissant et que tu l'a blessé par tes paroles. Tu es parti et puis un beau jour tu es revenu et lui ne sais pas comment réagir et tout ce qu'il arrive à ressentir face à tout ces émotions en bordel c'est de la rancune.

- Je comprend.

- Vas-y vas lui parler. Tu lui a tellement manquer. Son meilleur ami lui a manquer ainsi que son frère. Parce que c'était comme ça qu'il te considérait. Qu'il te considère encore j'en suis sur.

J'hochais la tête à ces paroles qui malgré moi me touchais. Et me rendais nostalgique. Pourquoi me faisait il ça maintenant ? Je ne voulais pas qu'il me culpabilise. j'avais bridé mes émotions pour ne pas ressentir. Et lui avec sa belle gueule et ses paroles il ..... Il me .... Merde quel con. Il me faisait perdre mes moyens.

- Tu as tellement changé souffla t'il en me détaillant dans les moindres parcelles. Et tu es tellement beau.

J'ouvrais grand les yeux en hoquetant de surprise. Mes joues prirent une teinte rouge écarlates. Des petites papillons se formaient dans mon ventre pour s'envoler à ses mots. Mon bas ventre se tendait et mon embarras ne fit qu'augmenter. Je baissa la tête et regarda mains s'entortiller posées sur mes cuisses tremblantes.

- Regarde moi Stiles ordonna t-il

Je leva ma tête et je vis qu'il s'était accroupis devant moi, gêné je me mis à rougir et a détourné les yeux des siens qui me regardaient fixement. Je sentis son souffle contre mon cou et je mis a frissonné et a tremblé. Sa voix était rauque et basse quand il me demanda de le regarder. Ce que je fis.

La pluie s'abattait violemment dehors, la tempête faisait rage. Le ciel noir grondait et lançait des éclairs. L'atmosphère se charge d'électricité, je me sentais nerveux mais j'affrontais son regard. Je lu dans celui-ci du désir et mon sexe se contractait. Son visage se rapprocha du mien et nos souffle se mélangeaient. Nous nous fixions et j'humectais mes lèvres, il regarda ma langue passer sur les lèvres et ses yeux s'assombrirent. Nos visage se rapprochaient dangereusement et nos lèvres n'étaient qu'à quelques millimètre l'une de l'autre.

Fly awayOù les histoires vivent. Découvrez maintenant