Chapitre 10 : La cité de Jase.

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Notes de l’auteur : La technologie libère et enchaîne les hommes

Akao avait fui son village et marcha durant des mois en suivant son Kompaso offert par son ami Gaste.

Lors de son trajet, il affronta des créatures qui lui étaient inconnues et détroussa des bandits qui s’en prirent à lui. En dépit de ces altercations, il découvrit de nouveaux paysages et rencontra des voyageurs qui lui permirent de goûter des mets inédits à son palais. Bien que ceci n’était pas de tout repos, Akao appréciait ces moments qu’il passa loin de son clan.

Après ses aventures, il arriva enfin devant la glorieuse ville de Jase, surveillé par des soldats équipés d'un Elementis Blaster. Cette arme technologique avait l'apparence d'un fusil d'assaut avec un design futuriste élégant. Orné de circuits lumineux qui parcouraient sa surface, lui conférant une aura mystique, son canon ajustable permettait de changer de mode pour tirer des attaques élémentaires de feu, d'air ou d'eau.

Ces gardes se retrouvaient répartis devant un immense portail et des remparts de trois mètres de haut, contrôlant au niveau de plusieurs portes des files d'individus.

Le jeune Ketur, comptant passer par l'imposant portail, se présenta devant l’une des sentinelles.

— Salut ! Excuse-moi, tu peux m'ouvrir cette grosse porte, s’il te plaît, et m'indiquer où se trouve la grande bibliothèque ?

— Bonjour, ce passage est réservé aux marchandises. Si vous souhaitez accéder à la cité, il est nécessaire de rejoindre l'une des trois entrées. Celle de gauche si vous possédez un titre de séjour valide, celle du centre s’il est périmé ou que vous l’ayez perdu, et celle de droite si c’est la première fois que vous venez ici.

— Ah oui, Gaste m’avait parlé d'un titre de séjour, du coup la porte de droite là-bas, c’est ça ?

— Oui, soupira le garde.

Akao, n'ayant pas saisi qu’il était inévitable de faire la queue, se dirigea vers la porte en dépassant tous ceux qui attendaient avant d'être interpellé par une soldate.

— Monsieur ! Où allez-vous comme ça ?!

— Il me faut un titre de séjour.

— Vous voyez tous ces gens ?

— Tout à fait, je ne suis pas aveugle, ils attendent quelque chose ?

— Je ne suis pas d’humeur à ce qu’on se foute de ma gueule, donc tu vas gentiment patienter à l’arrière de la file comme tout le monde.

— Pourquoi faire ?

— Attendre ton tour pour avoir ton titre de séjour, tu le fais exprès gamin ?!

La femme s’énerva, présumant qu’Akao se foutait d’elle alors qu’il n’en était rien

— Quoi ?! Tu vas me dire que tout ça fait la queue pour avoir un titre de séjour ?! Normalement, c’est lors des courses au marché qu’on fait ce genre de choses.

— Mais de quel bled paumé viens-tu ? 

Akao, blasé, rejoignit l'arrière de la file et attendit deux heures pour se présenter devant un soldat utilisant sur notre jeune Atesin un Metalskan. Cette télécommande possédait une interface digitale et un capteur lumineux, capable de détecter des objets métalliques.

— Hey, c'est quoi cette lumière ? Tu m’as fait quoi ?

— Bonjour Monsieur, déposez vos armes et tout autre objet métallique sur ce chariot. Ils seront enregistrés à votre nom et restitués à votre sortie de la cité. Veuillez à présent suivre les recommandations s’affichant sur le tableau de bord situé sur votre droite.

À la Recherche d'une LégendeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant