Chapitre 15 : Bataille dans la plaine de Ridis.

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Notes de l'auteur : La lumière que tu offres, même dans l'obscurité, reviendra un jour te guider.

- Pragma, réveille-toi, Vico et sa bande arrive.

- Quoi ?! Déjà !

- On n'a pas le choix, il faut fuir. Cette ordure à embaucher du monde, ils sont six et nous deux.

- On va leur tendre une embuscade. Il y a pas mal de rochers où on peut se cacher pour les prendre par surprise.

Le groupe de Vico arriva au campement où Akao s'était fait mordre par les Salamandros.

- Bonne nouvelle, les gars ! Je ne sais pas pourquoi, mais ils ont ralenti l'allure après avoir campé ici, observa Vico.

- C'était une excellente décision que d'avoir galopé également la nuit, surtout que la pleine lune était au rendez-vous pour nous éclairer, souligna Tide.

- Ils sont partis dans cette direction, mais c'est bizarre. Bien qu'il reste encore les traces des trois Sevalons, on peut également apercevoir des empreintes de pas d'une personne. Pour quelle raison a-t-elle pris la décision de marcher ? S'interrogea Kaylen.

Un des Sevalons s'écroula de fatigue et Santi, un chasseur de rang C qui était sur son dos, tomba de même au sol. Puis, il se releva, ressentant une honte suivie d'une colère qui le poussa à asséner un coup de latte à sa monture.

- Merde, qu'est-ce qu'il a ce foutu canasson ? Tu es déjà fatigué ?! Lève-toi ! Tu tiens à ce que je te décapite ou quoi ?! S'exclama Santi avec rage, en sortant sa grosse hache.

- Range ça Santi et assume d'être un gros porc, ricana un chasseur de rang B.

- Delaf ! Enfoiré !

- On se calme, les gars. On a trop abusé des Energia (pilules énergisantes). On va se déplacer tranquillement, à partir de maintenant, affirma Vico.

- Ah bon ? Mais pourquoi ? S'interrogea Manoj, un autre chasseur de rang C.

- Regarde, on voit des traces de bêtes par ici, c'est la raison pour laquelle leur allure a ralenti. Celui qui est à pied transporte probablement quelqu'un qui n'est plus en état de se déplacer.

- Effectivement, ils ont dû se faire attaquer cette nuit et ont sûrement décidé de se diriger vers cette zone rocailleuse pour s'abriter et s'occuper du blessé, conclut Delaf.

- Remettons nous en route, on n'en a plus pour longtemps avant de rattraper ces voleurs.

- Et moi, Vico ? Je fais comment ?

- Tu marches.

Vico et sa bande suivirent les traces de Pragma et Stelca. Ces deux derniers dissimulés derrière des rochers, les épiaient.

- Tu ne m'as pas dit qu'ils étaient six ?

- Il me semble que c'était ça. Qu'est-ce qu'on fait ? Il nous reste à peine dix minutes avant qu'ils arrivent là où on a laissé Akao.

- Tiens, je crois bien que le sixième arrive. On va commencer par lui.

- Tu utilises ton fusil ?

- Non, le bruit va attirer les autres.

- Ok, reste-là, je m'en occupe.

Santi, suant à grosses gouttes, marchait péniblement loin de son groupe. Il apercevait à peine leurs silhouettes.

- Putain de Vico, je suis en train de crever de chaud moi.

Sans comprendre ce qui lui arriva, Santi tomba lourdement au sol. Stelca, grâce à sa magie du vent, s'était propulsée, et lui avait asséné un coup énergique à la tête via le manche de sa lance. Pragma tira le bonhomme corpulent par les pieds pour le dissimuler derrière un rocher.

À la Recherche d'une LégendeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant