Chapitre 1-Victoria

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"À toutes les personnes qui pensent qu'un pari est sans conséquence."


Victoria

Putain de réveil ! Il a fallu que cette foutue alarme me sorte des bras de Morphée. Hors de questions, que je me lève, je reste en vacances. Je me remets sous ma couette, prête à retourner au paradis des rêves, quand quelqu'un attrape ma couette pour la retirer.

— Lève-toi, t'a cours, marmotte.

— Va te faire voir, Adrian. Dis-je en balançant mon oreiller dans le visage de mon frère.

— Aller là, Victoria, je rigole pas.

— Moi non plus, laisse moi dormir.

Mon frère m'attrape les pieds et me fait tomber de mon lit.

— Voilà, t'es levée.

— Connard. Dis-je en faisant un joli doigt d'honneur à mon frère.

— Moi aussi, je t'aime, petite sœur.

Je ne t'aime pas quand tu me réveilles comme ça.

Je prends sur moi et je me lève pour me diriger dans ma salle de bain. Je m'empresse de me glisser sous l'eau chaude, ce qui me fait extrêmement du bien. L'eau détend tous mes muscles. Quand je sors, je m'enroule dans ma serviette avant de me diriger vers mon dressing et d'en sortir un jean bleu clair avec un débardeur blanc. Une fois habillée, je mets du mascara sur mes beaux cils noirs, avant de coiffer mes cheveux bruns. Je me trouve très jolie au naturel, donc je ne rajoute pas d'autre artifice sur ma peau. Quand je descends, je vois mon frère dans notre grande cuisine en train de se faire servir le petit déjeuner par notre employée. En effet, j'ai la chance d'être une fille née de parents qui ont de l'argent. J'ai donc plein d'avantages, et une employée ainsi qu'une grande maison en font partie.

Je m'assois en face de lui, alors que Rosie, notre employée, me sert mon petit déjeuner.

— Merci, Rosie.

— De rien, ma puce.

— C'est bon, t'es réveillée ? Me demande Adrian, un sourire fier sur le visage.

Couillon.

Alors que je le regarde avec un regard noir, cet imbécile éclate de rire.

— C'est pas drôle, c'est pas toi qui s'apprête à faire sa rentrée et à retrouver tous ces imbéciles.

— Il faut que tu travailles cette année.

— Non, jure, je savais pas. Je travaille plus que toi.

— C'est faux, je travaille tous les jours.

— Ah oui, c'est pour ça qu'à chaque fois que je rentrais, tu jouais à la console ? T'as fait pareil tout l'été.

— Non, c'est faux.

— Oui, bien sûr. Bref, il faut que tu m'emmènes au lycée. Ma voiture n'est toujours pas réparée.

Foutu moteur qui m'a lâché et qui a bousillé mon seul moyen de transport.

— Encore ? Mais il attend quoi, papa, pour la faire réparer ?

— Il préfère partir en voyage d'affaires, enfin, bon, tu le connais quoi.

— Ouais, bon, vient, on y va, sinon tu vas être en retard et le premier jour, ce n'est pas trop conseillé.

— De toute façon, les profs ont l'habitude.

Plus qu'un simple pariOù les histoires vivent. Découvrez maintenant