Chapitre 2-Victoria

46 8 13
                                    

Victoria

Quand j'ouvre les yeux, je vois ma mère, assise sur mon lit. Je me redresse et m'installe près d'elle, en me frottant les yeux pour être sûr que je suis bien réveillé.

— Maman ? Mais qu'est-ce que tu fais là ? demandai je.

— Je suis rentré, je voulais savoir comment s'était passée ta rentrée.

Ma mère était partie avec mon père en voyage d'affaires, je ne l'attendais pas avant deux semaines.

— Papa aussi est rentré ? Demande-je avec une voix peu assurée.

— Non, il est resté là-bas.

— D'accord. Dis-je avant de souffler de soulagement.

— Dis-moi, comment s'est passée ta rentrée ? Me demande-t-elle intriguer.

— Pas très bien, je dois avouer, je suis encore dans la classe d'Aaron.

— Aaron Ayers ? Le fils de l'ami de ton père ?

— Oui, lui.

— J'espère qu'il ne va pas t'embêter.

— Oh, bah disons qu'il a déjà commencé, mais je l'envoie chier.

— Tant mieux alors, ne te laisse pas faire.Me dit ma mère, un sourire aux lèvres.

— Oui, maman, ne t'inquiète pas.

— Bon, prépare toi, Rosie a déjà préparé ton petit déjeuner.

— D'accord. Dis-je avant que ma mère me laisse pour me préparer.

Je suis vraiment soulagé que mon père soit resté là-bas. On n'a pas besoin de lui ici, donc qu'il y reste autant de temps qu'il veut.

Une fois sortie de mon lit, je file à la salle de bain et je me glisse sous l'eau chaude. Le matin, ça me fait vraiment beaucoup de bien, ça me met de bonne humeur, même si ce n'est pas pour longtemps. Quand je sors de ma douche, je m'enroule dans ma serviette avant de me diriger vers mon dressing et d'en sortir un jogging gris avec le pull assorti, je me coiffe en une queue de cheval haute, avant de me maquiller légèrement et de descendre dans la cuisine la ou ma mère et mon frère sont en train de déjeuner. J'embrasse mon frère sur la joue avant de m'asseoir à ses côtés en face de ma mère.

— Malheureusement, je dois repartir demain. Nous annonce ma mère en nous regardant dans les yeux à tour de rôle.

— Déjà ? Mais tu viens à peine de rentrer. Je lance énervée.

— Je sais, mais votre père a besoin de moi.

— Mais il ne peut pas se démerder seul un moment ?

— Non, il ne peut pas.

— Putains, mais il fait vraiment chier!! Crié-je en me levant énervée avant de prendre une pomme, mon sac et de sortir de chez moi pour aller au lycée.

Avant que je ne passe la porte, j'entends mon frère m'appeler de la cuisine, mais je n'y prête pas attention et je sors en furie de la maison.

Je sais que ma mère n'y peut rien, mais ça m'énerve vraiment. Qu'il veuille jouer au père absent, c'est une chose. Mais entraîner ma mère avec lui, c'en est une autre. Il n'a pas le droit d'emmener ma mère à chaque voyage d'affaires comme ça. Il a plus cinq ans, il peut se démerder tout seul merde. Surtout qu'il n'est pas seul, il a plein de collègues avec lui alors, il peut laisser ma mère tranquille deux secondes.Au bout de cinq minutes de marche, je me rends compte que je n'ai pas été sympa de partir comme ça alors que ma mère n'y est pour rien. Alors, je décide de lui envoyer un message.

Plus qu'un simple pariOù les histoires vivent. Découvrez maintenant