Blood Sweat and Tears (Roman version)

Chapitre 17

Jaehui

Deux jours plus tard...

Mes paupières s'ouvrent difficilement, mais la première personne que je vois, c'est lui.

— Il est réveillé, appelez un médecin.

Je tourne la tête vers Dongchul qui vient de parler alors que je l'observe toujours. Du coin de l'œil, je vois Myungdae partir de la chambre.

L'hôpital ?

— Q-qu'est-ce que... je fou ici putain.

— Bonjour jeune homme, je suis le docteur Seo, c'est moi qui suis intervenu lors de votre opération. Vous avez reçu une balle d'un glock dix-sept au niveau des côtes d'après notre expert d'arme. annonce le docteur.

Je suis le regard insistant du docteur et je tombe sur Myungdae. Dans le coin de la pièce, Myungdae croise les bras contre le mur et fronce des sourcils. Je ne me souviens même pas m'être pris cette balle.

— Je vais prendre votre tension. Vous allez vous relever un peu.

Je m'assois difficilement dans le lit, il m'aide en mettant sa main dans mon dos. Je lui tends mon bras et il prend ma tension. Il tente un sourire et retire le tensiomètre de mon bras alors que l'infirmière écrit dans mon dossier médical.

— Je vais observer vos rétines, ouvrez grand les yeux et regardez-moi.

Il m'aveugle instantanément avec sa lampe. Une larme coule mais je continue de garder les yeux ouverts, dans sa direction.

— Bien. Tout à l'air ok. On va vous garder en observation un moment, peut-être sept à huit jours.

— Non c'est bon, j'veux rentrer là.

— Vous ne pouvez pas. C'est trop tôt. Il faut que je change vos bandages au moins le temps d'une semaine.

— Je le ferai moi-même.

Il comprend vite que ça ne sert à rien d'insister, ma détermination va au-delà de sa propre volonté.

— Jaehui. gronde mon père.

Mais il y a bien une chose qui va au-delà de ma détermination. Elle s'appelle Dongchul...

— N'hésitez pas à sonner si vous avez besoin d'aide.

Je soupire et repose ma tête contre l'oreiller. Le docteur s'incline avant de se diriger vers la sortie.

— Alors c'était mon sang qui coulait au sol. sourié-je.

A-ah, aïe. Je grimace.

— Ça te fais rire ? dis mon père en arquant un sourcil dans un jugement non dissimulé.

Dongchul et son sarcasme...

Je soupire et mon regard se porte vers Yejun, je remarque que ça ne lui fait pas du tout rire. Mes vêtements sont tâchés de sang. Je peux voir le manteau de Ujin, accroché sur un porte manteau à l'entrée de la pièce.

— Un glock dix-sept... soupire Myungdae.

Mon père se redresse soudainement et devient attentif. Alors que Yejun reste à l'écart, ne détachant pas une seule fois son regard de moi. Comme s'il imprimait ma forme et mon apparence dans son esprit. Il a dû être traumatisé de ce qui s'est passé, lui qui ne vient pas du même monde.

Moi je suis sous sédatif alors je m'en fiche pas mal.

Attends que ça ne fasse plus effet, on va bien se marrer trou du cul.