Break Soul [EN COURS D'ÉCRITURE]

𝟐𝟓- 𝐚𝐦𝐨𝐮𝐫𝐞𝐮𝐬𝐞..?

Alexandre, 21h07.

La brune collée à mon cou ne cesse de bouger depuis deux heures qu'on est là. Elle est assise sur moi, comme pour montrer à tout le monde que je lui appartiens.

Quelle ironie du sort.

Mais bordel, j'avoue avoir ressenti une certaine satisfaction lorsque j'ai vu la tête d'Edena quand je lui ai dit que j'avais trouvé son sosie parfait pour la soirée.

Sauf que j'ai vite regretté lorsque j'ai vu cette dernière. Qui ne lui ressemble en fait, absolument pas. Elle n'a pas son odeur, ni les mêmes traits du visages. Les yeux d'Edena ont une touche de vert, tandis que son « sosie » a les yeux noirs.

Bref.

- Et si on allait ailleurs, enfin, tu vois ce que je veux dire bébé. Me dit Isadora, avec ses yeux de biches qui pourraient faire craquer n'importe qui, sauf moi.

Je ne peux plus me la saquer. Elle me casse déjà les couilles.

- Dégage de la, Isadora.

Elle comprend immédiatement que si elle ne s'exécute pas, je m'énerverai sans regret contre elle.

Elle s'enlève donc de mes jambes et me lance un regard noir.

- Je ne sais pas à quoi tu penses ni à quoi tu joues, mais n'espère pas pouvoir me retrouver dans la soirée.

Bon débarras.

- Tu n'es qu'un enfoiré. N'importe qui rêverait de m'avoir, mais toi non. Quel connard tu fais. Dit elle en tournant les talons.

La pauvre, elle me ferait limite de la peine à se foutre la honte comme ça.

Edena, 21h07.

Et voilà. Me voilà en train de me préparer pour rejoindre le grand chef de la soirée : Alexandre.

Cela fait une heure que je cogite, mais je suis majeure, j'ai tout à fait le droit de me rendre à ce bal. Avec ou sans son accord.

J'espère qu'il s'en mordra les doigts.

J'ai opté pour une magnifique robe longue rouge, qui épouse parfaitement mon corps. Les bretelles sont fines, et le dos nu fait toute la beauté de cette robe. Le satin fait briller le tissu.

Parfait.

Je me suis attachée les cheveux en demi-queue puis les ai ondulé.
Mon rouge à lèvre rouge faisant ressortir ma robe éclatante.

Plus que les talons, et je serais prête.

De grand talons argentés, parsemés de paillettes.

Je suis prête.

Taylor m'avait laissé mon téléphone, juste au cas où, s'il m'arrivait quelque chose.

J'en profite pour le sortir et me commander un taxi. La porte devrait être fermé à clé, mais je peux toujours passé par la fenêtre de ma chambre.

Ouais, bof cette idée.

Mais c'est la seule qui pourrait marcher.

*

La salle était immense. Le bâtiment était tout en pierre, avec des leds partout. L'herbe était fine, et l'ambiance avait l'air chaleureuse.

Bizarre.

Je m'approchais et avançais jusqu'au gars qui s'occupait de l'entrée.

- Bonjour, je suis invitée à ce bal. Lui dis-je simplement.