Chapitre 9

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Point de vue de Slevensky

Sans un réel plaisir, je m'asseois sur le canapé avec un bol de pop-corn et des sucreries.

Je regarde sans réel conviction une émission, je suis épuisé tant mentalement que physiquement.

Avec Aya qui me jette des regards indiscrets, et Léana qui me fait voir de toutes les couleurs, mon travail épuisant, je ne me sens pas bien.

Je pensais retrouver un peu de calme en mon intérieur en m'éloignant, mais c'est toujours le même scénario. Et Dieu sait comme elle me manque, j'ai envi de la voir, pas pour lui parler, mais juste l'écouter, l'admirer, car c'est là mon rôle.

Léana est un beau tableau, une oeuvre d'une grande valeur, on aurait dit que Dieu à concentrer toute la beauté et la candeur du monde dans un corps comme la sienne.
Et son rire cristallin !

Je souffle pour me calmer.
Ça fait du mal, l'aimer comme ça en sachant que nous n'avons aucun avenir-

Toc toc

J'espère franchement que ce n'est pas un de mes frères, je n'ai pas envie de leur remontrance.

Je traîne les pieds pour ouvrir la porte.
Devant moi se tient l'objet de toutes mes pensées.

Elle porte un long manteau et un bonnet à cause du froid.

__ salut

__ Léa...

Je me décale pour la laisser rentrer. La douceur de son parfum me frappe alors qu'elle me dépasse.

Je lui prends son manteau que j'accroche au porte manteaux. En dessous elle porte une longue robe chemise, et des baskets, elle est jolie.

__ désolée d'être passée à l'improviste, je te dérange peut-être ?

__ non, je regardais la télé. Tu veux que je te sers quelque chose ?

Déjà je la dépasse pour aller prendre un yaourt dans le frigo.

__ merci

J'allais lui prendre des biscuits mais elle m'arrête en déposant une main sur mon torse.

__ ne me fuis pas, je ne suis pas là pour empirer les choses

Sa voix est calme, et je ne peux m'empêcher de l'étreindre.
Ses doigts trouve refuge dans mes cheveux.

__ je suis désolé Léa, je n'arrive pas à te regarder dans les yeux

__ chut...

Ma tête trouve naturellement un place dans son cou chaud, elle sent la vanille, j'ai envi de la mordre pour garder son goût sur ma langue.

Je la soulève par la taille pour la déposer sur le plan de travail. Je n'ai pas l'intention de la toucher intimement, je veux seulement la sentir contre moi. Sa présence me fait du bien, alors j'en profite.

__ tu as si mal

Et plus encore, si je pouvais disparaître je le ferai.
Sa peau à une fragrance à part, douce, chaude.

Les Mâles Où les histoires vivent. Découvrez maintenant