Mon Caniveau

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Toutes mes capacités
Sont trop dures à citer
Mort né depuis ma banalité
Je vais visiter ma cité.

Regrets de toutes nos années
Ambiance basanée
Tout ce qui se passe autour n'est pas que de la faute des aînés

Le fermier
Trime son grain jusqu'au dernier
Sa dîme récupère tout jusqu'au moindre denier.
J'ai de la peine à renier
Tout est éphémère
Comme la vie de cet ami qui voulait voir la mer
Et le fermier

Toute ma journée sur la toile
Se dévoilent
Des faux sentiments et des malfaiteurs en faux boniments
Aujourd'hui c'est fou ce qu'on ment
Sur tous, surtout sur ce qu'on manque
Les prières vers la banque
Se battre pour l'invitation au banquet
La banquette dorée au sol du banquier
Qui nous sert de président
Les gens craignent les nouveaux résidents
C'est pas évident, je te jure
Mais si t'as une dent contre eux, c'est l'injure.

Mes défauts sont illimités
Quand vient la débauche, je me fais éliminer
Mais c'est imminent, la fin plaît à d'autres
Des apôtres de la fin des temps, de l'inimitié
J'ai besoin d'un peu d'intimité
Mais je suis trop faible, je suis trop intimider
Je me sens comme un canidé
Un loup pas au niveau
Et rien qu'en pensant à l'idée
Implicitement je creuse mon caniveau.

Je remets une couche de terre
De vers, tandis que d'autres cassent des bouches
De verre, se goinfrent de fibres verts
Et s'engouffrent dans des zones pas claires
Quand chez moi s'entassent les mouches,
Une fin un peu douce amer,
J'aurais déçu tant de monde, en premier ma mère.

Je ne suis rien si ce n'est un Gripsou,
Un tire-sou
Qui ne se forme
Qu'à l'aide des formes
Du magazine de Picsou.
Des rêves d'être costaud
Commandant Cousteau
Ou empereur Kuzco
Mais je baratine sur les réseaux,
Prétendant être intelligent
J'ai mes raisons, mes vaisseaux
Sanguins pètent, je n'en suis plus dirigeant,
Ça m'embête, c'est pas évident, je te jure
Mais bon, faut pas que je jure
Avec le décor
Les originaux sont des corps
Qu'on balafre sans aucune mesure
Qu'on insulte de crevure
Et pire encore.
Du plastique dans ma levure
Mais je me rassure

Oui je me venge d'eux
Je suis prétentieux
Mais si moi je le suis les autres le sont
Et les autres le font
On est tous pareils
On en a les preuves dans nos appareils.

Mes défauts sont illimités
Quand vient la débauche, je me fais éliminer
Mais c'est imminent, la fin plaît à d'autres
Des apôtres de la fin des temps, de l'inimitié
J'ai besoin d'un peu d'intimité
Mais je suis trop faible, je suis trop intimider
Je me sens comme un canidé
Un loup pas au niveau
Et rien qu'en pensant à l'idée
Implicitement je creuse mon caniveau.

Je remets une couche de terre
De vers, tandis que d'autres cassent des bouches
De verre, se goinfrent de fibres verts
Et s'engouffrent dans des zones pas claires
Quand chez moi s'entassent les mouches,
Une fin un peu douce amer,
J'aurais déçu tant de monde, en premier ma mère.

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