Notes : ce poème est une trouvaille dans de vieux cahiers d'école, il en viendra d'autres très bientôt, ceux-ci constituent mes tous premiers écrits. J'eus à l'époque la bonne idée de dater ces poèmes, et je les publie aujourd'hui comme souvenirs lointains et bribes d'anciens moments de ma vie. Je n'ai rien changé ni altéré dans ces poèmes. Je suis uniquement revenu sur l'orthographe, que je maîtrisai évidemment bien moins alors.
Poème du 17 octobre 2015
PAM ! Kasou-hta venait de rater un tir d'arme
Bien qu'il fut chétif, bien qu'il fit froid en ces temps,
Le garçon tenait bien en place sur ses jambes.
Son père, Toka-hisa, était fier du fils
Fixant la forêt sous un éternel supplice,
Kasou-hta considéra son tir comme un drame.
"J'ai raté ! fit-il, transformant le drame en crime.
Ces bêtes ne nous laisseront jamais tranquilles !"
Il soupira, fixant de son arme la flamme.
Son père et lui venaient d'une tribu indienne.
Mais le roi de l'Amérique n'était pas l'homme.
En haut de la dune se dressaient telles des hyènes,
Simulant leur non présence par de faux sommes,
Une meute de loups scrutant les alentours.
Chaque jour, ils gagnaient un peu plus de terrain
Sur leurs voisins, prêt à bondir tels des vautours.
Aucune crainte, les tirs ne servaient à rien !
Ainsi, la tribu dut quitter ses propres terres
Et migrer vers l'Ouest il y a fort longtemps
Car ceux qui parlent de "loups" parlent d'adversaires.
La vie des hommes les attirait donc tant ?
Toka-hisa n'était pas de cet avis là.
Ils étaient là car il n'y avait plus de proies.
"Les Blancs ont ravagé la forêt, d'après toi ?
Le Chef dit qu'ils l'ont détruites ! fit Kasou-hta."
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Poésie
PoetryUn recueil un peu fourre-tout qui regroupe tous mes poèmes non-canon trouvables dans d'autres recueils ainsi que des inspirations poétiques. Si vous désirez lire de la poésie en toute détente, je pense que vous pourrez trouver ici votre bonheur.