À ne plus toucher terre, à trop rester dans les airs
Porté au gré des mers, des vents, du vol stationnaire
On n'en redescend plus jamais
On n'en ressent plus que l'amer goût du calme ambiant.
On n'en redescend plus jamais.
À trop rester là haut, tout petit dans son huit clos
Claudiquant le temps qu'un assaut nous traîne au lasso
Franchement on n'attend plus rien
Vraiment on mate ce qu'on rate sans que ça plaise.
Franchement on n'attend plus rien.
Mais si... Mais si... moi... je ne peux plus choir à tes pieds
Et si... Et si... toi que je veux voir à mes côtés
Tu pourrais monter cette échelle
J'en mourrais d'affront ma belle si tu refusais.
Tu pourrais monter cette échelle.
Emporter ton regard durant mes expériences
Peu importe la myriade d'années d'espérances
M'accorderas-tu cette danse
À ce corps de rat coincé dans celui d'un oiseau.
M'accorderas-tu cette danse ?
Fatiguons-nous un peu, brassons de nos ailes l'air
Ensemble, battons-nous hors de ce vol stationnaire
Recherchons un peu d'ouragan
Nous sécherons notre amour avant les autres pluies.
Recherchons un peu d'ouragan.
Et si par malheur un mauvais courant t'enlevait
Et si par horreur me trouverais-je tout benêt
Seul, transi par l'humidité
Un ultime soucis pour humer l'idée de mort
Seul, transi par l'humidité.
À ne plus toucher terre, on regrette de voler
À mordre la poussière, on ne se sent plus aimé
On ne s'entend plus trop pleurer
Rester en vol stationnaire ou replier ses ailes
Et ne pas s'écouter tomber.

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Poésie
PuisiUn recueil un peu fourre-tout qui regroupe tous mes poèmes non-canon trouvables dans d'autres recueils ainsi que des inspirations poétiques. Si vous désirez lire de la poésie en toute détente, je pense que vous pourrez trouver ici votre bonheur.