Harry Potter-Black-Lupin Tome II

12. Tom Elvis Jedusor

Les vacances passèrent rapidement, et il fut bientôt l'heure de la rentrée.
Mais la veille, Harry eu la surprise de voir Astoria venir vers lui, lui demandant si elle pouvait lui parler en privé.

Ils se placèrent dans un coin de la Salle Commune, et Harry jeta un Sort de Silence autour d'eux.

- Tu voulais me dire quelque chose ?

- C'est à propos de Ginny, fit la cadette Greengrass.
J'aimerais que tu lui parles.

- Pourquoi cela ? s'enquit Harry.

- Elle est vraiment bizarre, ces temps-ci, confia l'adolescente.
Elle sursaute à chaque bruit, elle est toute pâle et je l'entend souvent pleurer la nuit dans son lit.
En fait, elle est comme ça depuis Halloween, et je commence à sérieusement m'inquiéter.

- Mais quel rapport avec moi ? interrogea l'Héritier Potter.

- Eh bien, fit Astoria en rougissant légèrement.
Je crois qu'elle a un peu le béguin pour toi, pour tout dire.
Tu l'aurais vu le lendemain du match de Quidditch, elle était complètement terrifiée.
Elle n'arrêtait pas de marmonner un truc du genre : 'J'espère qu'il va s'en sortir. Je comprend pas ce qui m'arrive...'.
Alors, je me suis dit que si tu lui parlais, peut-être qu'elle irait mieux.

Harry la fixa quelques secondes avant de lui dire qu'il ferait ce qu'il pourrait.
Astoria lui fit un sourire et retourna vers ses amis, bientôt suivi par Harry.

Cependant, pendant la première semaine de cours, Harry ne put pas parler à la cadette Weasley.
Entre les entraînements de Quidditch, les cours, les recherches à la Bibliothèque sur la personne morte à Poudlard la première fois que la Chambre avait été ouverte et ses réflexions sur la voix désincarnée s'il continuait à entendre, il avait beaucoup à penser.

Le vendredi de la semaine de la rentrée, alors que lui et ses amis se trouvaient dans le couloir en direction de leur salle de Métamorphose (ils étaient en avance, mais Théo avait voulu les faire partir tôt) ils se figèrent au milieu du couloir.
Harry vit tout d'abord Nick Quasi-Sans-Tête, flottant à 1m du sol.
Puis il remarqua le corps au pied du fantôme.
Il se déplaça, s'approchant avec précaution.
En arrivant, il vit que c'était un Poufsouffle de leur année, même s'il serait incapable de donner son nom.

- Il est pétrifié, indiqua-t-il en voyant l'expression de terreur sur le visage de son condisciple.

- Quelle Créature serait assez puissante pour faire ça à un fantôme ? fit Daphné, atterrée.

Harry allait répondre qu'il n'en avait aucune idée, qu'il ne voulait pas savoir.
Une Créature capable de terrasser un fantôme serait capable de tuer toutes les personnes présentes dans le château, et il préférait ne pas y penser.

Avant que l'un des Serpentard n'ait pu ajouter un mot, le caquètemenr caractéristique de l'esprit frappeur se fit entendre dans le couloir.
Peeves arriva rapidement, se figeant en voyant Sir Nicolas.

- Que... ? balbutia-t-il.

Si la situation était différente, cela aurait pu être drôle de voir Peeves bafouiller.
Mais l'heure n'était pas à la plaisanterie.

- Va prévenir quelqu'un Peeves, c'est urgent ! l'interrompit Blaise.

Le fantôme acquiesça, partant dans le couloir en beuglant :

- Agression dans le couloir des Enchantements !
Personne n'est à l'abri !
Nouvelle agression dans le couloir des Enchantements !

Rapidement, les portes s'ouvrirent, et les Professeurs McGonagall et Flitwick sortirent de leurs classes, se figeant en constatant la situation.

- Que s'est-il passé ? demanda McGonagall en venant vers le Poufsouffle.