phoenix

Chapitre 11

Point de vue de Luna:

C'est notre dernier jour à Londres, nous faisons donc un dernier tour dans la ville pour lui dire au revoir.

Cette ville va me manquer, mais j'ai quand même hâte de retrouver New-York.

J'observe des oiseaux voler tandis qu'une main se pose sur ma taille, je me retourne prête à gifler son propriétaire qui n'est autre que Val.

Je n'ai pas le temps d'arrêter mon mouvement alors il se prend une baffe,

-Aie !!! Mais tu veux vraiment ma mort enfaite. Je mets ma main devant ma bouche en pouffant de rire.

-Désolée, je savais pas que c'était toi, remarque même si je l'avais su je t'aurais sûrement quand même frappé.  Lui dit-je, alors qu'il me regarde outré.

-Bon si tu as fini de me tabasser il faut que tu viennes Belina veux faire une photo de groupe. Je rit et le suit.

Nous demandons à des passants de nous prendre en photo. Nous faisons toutes sortes de poses, des clichés anglais, des grimaces ridicules...

Nous continuons notre longue marche, j'observe tout autour de moi toujours émerveillés par la ville,

Un souffle chaud arrive dans mon cou,

-Tu reviendras ne t'inquiètes pas. Je reconnais la voix de Val et me retourne pour être face à lui, il arbore un sourire joueur.

-Comment tu peux le savoir ?

-Je te l'ai pas dit ? Je sais tout. Me dit-il alors que je roule exagérément des yeux.

Nous rentrons à l'hôtel pour finir nos valises.

...

Mon réveil sonne les filles râle, encore.

Nous nous préparons pour prendre l'avion.

Une fois dans l'avion je me retrouve à côté de Tommy, nous ne nous sommes pas reparlé depuis le jour où je lui ait dit que je le considérait comme un ami.

Il me sourit doucement, alors que je prend un air gêné,

-Détends toi Luna, on est toujours ami, tu as le droit de craquer pour un autre mec. Je le regarde interrogative sur ces derniers mots, je t'en prie, toi et Val ça crève le yeux qu'il y a un truc entre vous. J'écarquille les yeux.

-D'où tu sors ça toi ? Lui demandais-je. 

-De mon observation. C'est bon ne t'inquiètes pas tu peux me le dire.

-Ok mais il n'y à rien à dire lui et moi on est... Amis. Il me regarde sceptique mais il n'insiste pas.

De retour à New-York je retrouve le froid New-Yorkais de novembre.

Je hume l'odeur de l'automne.

Aurore et moi nous rentrons avec Val puisque nous n'habitons pas très loin les uns des autres.

Nous faisons nos au revoir à nos amis et entamons la route jusqu'à chez nous.

Nous déposons d'abord Aurore qui prévoit déjà notre prochaine sortie.

Puis Val me dépose chez moi, à mon grand désespoir la voiture de mon père est là.

Je souffle bruyamment à sa vu,

-Qu'est-ce qu'il y a ? me questionne Val.

-Rien, t'inquiète, il ne paraît pas convaincu mais il ne me pose pas davantage de questions, il sors pour m'aider à récupérer ma valise qui est très lourde.