Chapitre 46

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Emery

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Emery

    Je maintiens Lee contre moi afin qu'elle ne s'échappe pas de mon étreinte. J'aime beaucoup trop lorsqu'elle se trouve contre moi, que son corps nu épouse le mien et que les battements de son cœur se répercutent tel un écho dans ma cage thoracique. Son index suit les lignes de mes abdos en de lentes circonvolutions qui vont et viennent sur mes muscles qui tressaillent malgré eux sous sa pulpe.

    — Tu es au courant qu'on ne peut pas régler tous les problèmes avec du sexe ? me questionne-t-elle d'une voix à peine audible.

    Je me tends quelque peu, conscient de ce que sa question sous-entend. Je lui ai promis de lui déballer toute ma vie et je compte bien tenir ma promesse. Seulement... J'ai peur qu'une fois qu'elle s'apercevra à quel point je suis bousillé à l'intérieur, elle ne me voit plus de la même façon, et je ne supporterai pas de lire de la pitié dans son regard.

    — Hum, c'est dommage, car j'adore te faire l'amour.

    Je tente un trait d'humour qui tombe lamentablement à plat. Lee se redresse, prend appui sur mon torse pour m'observer sous ses longs cils.

    — Je suis sérieuse, Em. Je n'étais pas venue pour m'envoyer en l'air, tu sais ?

    — Pourtant, tu t'en es donné à cœur joie, remarqué-je tout de même.

    Ses lèvres forment un joli "o" d'exclamation en parfaite adéquation avec sa mine scandalisée, et je dois me retenir de ne pas penser à ce qui sa bouche parfaite est en mesure de faire. Parce que quelque chose me souffle que me mettre à bander maintenant est une foutue mauvaise idée.
    Lee s'assoit, rejette les couvertures pour quitter le lit, mais je la retiens par le bras avant qu'elle ne mette un pied à terre. Je déteste toujours autant quand elle me tourne le dos et cette fois ne fait pas exception. Car je sais pertinemment que si elle passe le pas de cette porte, je risque de ne jamais la revoir. Et c'est inenvisageable.

    — Je t'ai promis de tout te raconter, Lee. Je ne vais pas me défiler.

    Elle tourne la tête vers moi, le regard emplit d'une méfiance qui me tord le bide.

    — Très bien.

    Elle s'installe en tailleur et remonte le drap sur sa poitrine. Ses longs cheveux tombent négligemment sur ses épaules, encadrent son visage que je ne me lasserai jamais d'admirer. J'en imprime chaque détail dans ma rétine, de ses iris parsemés de paillettes d'or à ses pommettes qui rosissent dès que les émotions la submergent, sans oublier ses lèvres pleines que je pourrais embrasser encore et encore. Juste au cas où.
    J'inspire longuement puis relâche tout l'air accumulé dans mes poumons pour dénouer cette boule qui me pèse sur l'estomac avant d'enfin trouver le courage de me lancer :

    — Mon père, du moins, le connard qui m'a servi de géniteur, était un mec violent. Très violent. Il battait ma mère régulièrement et au lieu de lui offrir des fleurs, elle avait droit à des séjours à l'hôpital. Enfin, les fleurs, c'était pour son retour à la maison, parce que cet enfoiré lui promettait à chaque fois qu'il ne recommencerait pas.

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