Épisode 9, partie II

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Épisode 9, partie II : Ravitaillement à la Johnny !


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Arthur nous dépasse d'un pas assuré, traversant la salle d'entraînement. Arrivé devant une porte blindée, il s'arrête, tape un code sur un clavier, puis pose sa main sur un détecteur biométrique comme dans les films d'espionnage.

Arthur avance d'un pas assuré, traversant la salle d'entraînement sans un mot, son corps imposant se déplaçant avec la grâce d'un prédateur en chasse. Lorsqu'il atteint la porte blindée au fond de la pièce — Celle que j'avais repérée tout à l'heure avant de me mettre en place. Il s'arrête, compose un autre code sur un clavier, puis pose sa main sur un détecteur biométrique, exactement comme dans un film d'espionnage. Un léger sourire se dessine sur mes lèvres.

Ouais, il est vraiment parano...

Un instant plus tard, la porte s'ouvre en un nouveau souffle. Pshhh. Arthur passe l'ouverture désormais grande ouverte, John le suivant de près, toujours alerte, et je ne tarde pas à emboîter le pas.

— Oh, bordel...

Ma mâchoire manque de se décrocher en découvrant ce qui se trouve derrière cette porte. C'est comme un rêve éveillé. Une salle immense s'étend devant moi, au centre de laquelle trône une longue table recouverte de pièces et d'armes démontées. Tout autour, les murs sont ornés de vitrines sécurisées, alignant une impressionnante collection d'armes à feu : fusils de précision, AK, snipers. Chaque pièce exposée ici, serait capable de pulvériser des cibles ou pourrait transformer un corps humain en passoire.

Mais ce qui attire vraiment mon attention, c'est l'arc recourbé noir, parfaitement lustré, suspendu juste à côté de la grande baie vitrée à droite des K10. Des flèches aux pointes d'argent scintillent sous la lumière. Mon cœur s'emballe instantanément.

Il est magnifique.

J'ai toujours préféré l'arc aux armes à feu. Cela peut sembler anachronique, presque hors du temps, et certains diraient que c'est désuet. Mais dans les bonnes mains, un arc peut être aussi mortel, voire plus, qu'un pistolet. Mon corps se tend d'excitation rien qu'à l'idée de l'essayer.

— Ton père et moi, on n'était pas que des soldats, lancent Arthur en déverrouillant les vitrines une à une avec un sourire fier.

Le cœur battant, Je m'approche de l'arc, caressant du bout des doigts l'alliage en aluminium. Le manche est en acier au carbone, à la fois léger et robuste. Les flèches sont encore plus impressionnantes de près : des pointes mécaniques, conçues pour pénétrer profondément et rester ancrées dans la cible, une fois qu'elle a êtes décochée. Mes yeux ne peuvent plus s'en détacher.

— On a été partenaires au GQ, continue Arthur.

Je fronce les sourcils en me retournant vers les deux hommes.

— Le GQ ? C'est quoi, ça ?

John lance un regard agacé à Arthur, comme s'il regrettait déjà qu'il ait ouvert la bouche.

— C'est l'organisation dont je t'ai déjà parlé... Finit-il par dire, détournant le sujet. Enfin bref, Arthur, j'ai besoin de tout ça, ajoute-t-il en pointant un sniper militaire parmi la collection d'armes exposées.

Le même que...

— Ah ! T'inquiète, j'ai tout ce qu'il te faut ! Réplique Arthur, déjà en train de déverrouiller une autre vitrine près de la table.

Not After Us, Only You - Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant