LOST THE GAME

V I N G T - D E U X

Noé

/!\ TW: Comporte pas mal de violence /!\

Ça doit faire pas loin d'une semaine que le repas de famille est terminé. Nous sommes partis plus tôt, à cause du drama que j'avais causé.

Donc, nous sommes début avril, et ça va faire trois mois que je vis avec le casse-couille, dont deux en faux couple avec lui. Je me demande quand est-ce que s'en ira Adnrew.

Ce n'est pas que je ne l'aime pas ! Au contraire, je l'adore ! Mais faire semblant d'être avec son frère, se montrer des signes d'affections (totalement faux) devant lui, c'est dur pour moi, parce que je me suis attachée à Andrew, parc que c'est un de mes amis, on est tout le temps ensemble lorsque son frère n'est pas là.

Il est dans les coups de trois heures du matin, et je me réveille en sursaut. Mes cauchemars s'étaient calmés depuis une ou deux semaines, mais là, il reprenaient de plus belle. Je descendis dans la cuisine. Le téléphone fixe du salon sonna.

Qui peut-il bien appeler à trois heures du matin ?

Je garde tout de même mon calme et decroche avant que ça ne réveille les garçons.

— Allô ? Dis-je, en collant l'appareil à mon oreille.

— Dieu merci c'est toi Noé !

— Liza ! Ça va ? Lui demandai-je, heureuse que ce soit elle à l'autre bout du fil.

— Oui et toi ! Tu ne réponds pas sur ton téléphone ! Il est cassé ? Me demanda-t-elle.

— Oh... Mon téléphone... C'est un imbécile qui l'a faut tomber de la voiture, mais malheureusement, je n'ai pas assez d'argent, ni de carte de crédit pour m'en repayer un. Lui expliquai-je.

J'entendis des bruits de pas dans les escaliers.

— Je dois te laisser Liza, je t'aime, bisous ! Lui dis-je.

— Je t'aime aussi mon bijou. Me répondit-elle, avant que je ne raccroche.

Je retournai à la cuisine, boire mon verre d'eau.

Lorsque j'allumai la lumière, je vis Asher, en train de chercher dans un tiroir, un décapsuleur.

Il ne va tout de même pas boire à trois heures du matin !?

Je me raclai la gorge pour qu'il prenne conscience de ma présence.

— On a un point commun. Me dit-il. On fait tous les deux des cauchemars.

— Seule différence, c'est que tu bois. Dis-je en lui arrachant sa bière des mains. Ton foie me remerciera.

— Laisse la moi. Me prévint-il.

— Sinon quoi ? Il faut que tu arrêtes ! Tu bois beaucoup trop ! Lui criai-je.